26 nov. 2011

Les neiges du Kilimandjaro

Il y a cette chanson de Pascal Danel, qui connait encore Pascal Danel? 
A moins qu'il ne fasse la "tournée des yé-yés", je respecte, la nostalgie ça a du bon. 
Et cette chanson, c'est la chanson préférée de Jean-Pierre Daroussin, Michel dans le film éponyme. Ce film qui, bien que pas gai dans son sujet, m'a redonné une grande bouffée de confiance en l'humain. Michel et sa femme, lui fraîchement licencié/pré-retraité, elle aide-ménagère, sont arrivés à ce que l'on peut appeler une certaine "aisance": une maison à eux avec une belle terrasse sur "le" quartier de Guediguian (l'Estaque), une voiture, un intérieur meublé avec goût. Leurs enfants sont élevés et parents eux-même. 
Ils peuvent s'offrir une soirée au restaurant de temps en temps et passer des journées à la plage en famille. 
Ca ressemble à du bonheur, du bonheur bourgeois. Cette notion de "bourgeois" leur pose question, à eux qui n'ont jamais été insensibles aux autres. Mais on peut être bourgeois et ne pas fermer les yeux sur le monde ni sur son tout proche univers. On peut être bourgeois et se sentir solidaire de son voisin dans la détresse. 
Peut-être me suis-je déculpabilisée pour le prix d'une place de cinéma, moi qui m'assimile aux "bobos", ceux chantés par Renaud, et qui me suis souvent demandé si "c'était mal"....
En tous cas ce film fait pour moi partie des "films qui font du bien", et j'ai envie d'ajouter: des "films qu'il faut voir", on en ressort peut-être meilleur, qui sait, ou au moins avec des questions dans la tête.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire