Il n'y a que Filou pour organiser un pique nique le 15 janvier.
Il n'y a que Filou pour réunir une vingtaine de personnes qui ne se connaissent quasiment pas et qui sont toutes sur la même longueur d'onde.
Hier Filou nous a tous fait grimper au dessus de Fontvieille, sur le site du castrum de Mont Paon.
Et elle était dure la montée, mais elle avait le mérite de nous réchauffer car il ne faisait quand même que 6°.
Une fois en haut, devant un chantier de fouilles, devant des restants de murs d'enceinte médiévaux, notre archéologue médiévaliste préféré nous a raconté.
Nous a raconté l'histoire des hommes et des femmes qui avaient vécu là.
En haut de la colline pour se protéger, en ces temps où il fallait toujours avoir l'oeil sur l'éventuel ennemi.
Des hommes et des femmes qui vivaient, et mouraient bien jeunes, loin du premier point d'eau, dans des petites pièces rectangulaires où seule la cheminée pouvait réchauffer, mais où la promiscuité hommes/animaux était une source de chaleur appréciable.
Filou sait raconter tout cela en nous rendant presque acteurs de l'histoire.
Quand il se met sur un muret et raconte, personne ne parle, ne bouge.
Et on en voudrait encore.
Ses anecdotes, ses réponses à nos questions de candides.
Et, en plein XXIème, nous avons pique niqué dans un site du XIVème.
Les murets restants nous abritaient un peu le vent, et le vin s'est chargé de nous réchauffer.
Salades, tortillas, galettes partagées.
Discussions en tout genre, de la Corse de Gabrielle aux cuissardes de Jean-No.
D'Istanbul d'où certains venaient, où d'autres partaient bientôt.
Des moments comme cela, il n'y que Filou qui sait en organiser, comme ses soirées de "joyeux quadras", qui sont devenus des quinquas, ou ses pique-nique sur la plage, les soirs d'été, dans des endroits toujours improbables.
Je t'adore Filou!
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