18 nov. 2012

Voyage en Turquie

Afin d'encourager maman à voyager, nous sommes parties une semaine dans le sud ouest de la Turquie en voyage organisé.
Le voyage organisé ce n'est pas vraiment ma "cup of tea", mais maman ne serait partie sans un encadrement solide.
Le baptême de l'air de maman s'est très bien passé, au point que je ne comprends pas pourquoi jusque là elle avait toujours refusé de prendre l'avion.
Je ne connaissais de la Turquie qu'Istanbul, superbe ville trois fois visitée longuement.
Là c'est à Antalya que nous avons atterri. LA ville balnéaire turque par excellence, avec tous ses complexes hôteliers en front de mer et ses grandes avenues commerçantes.
Le dernier jour nous avons découvert le viel Antalya, miniature de certains quartiers stambouliotes, et fort agréable.
Mais nous étions en novembre et les touristes étaient encore fort nombreux, je n'ose pas imaginer la pleine saison....
D'Antalya nous sommes partis vers Dalaman, puis Kusadasi, Denizli, autant de villes étapes, avant le retour à Antalya.
Beaucoup de trajets en bus, quelquefois de longs moments à travers un paysage qui change peu, quelquefois en bord de mer, plus agréable.
Beaucoup de villes et villages traversés, certains où j'aurais volontiers flâné ou bu un "turkish tea" en terrasse.
Les sites de Myra, d’Éphèse, pour les amoureux de vieilles pierres, sont des trésors.
Je ne suis pas très "vieilles pierres", mais Éphèse force l'admiration. 
Et les chats alanguis sur les colonnes, comme des socles pour accueillir leur beauté, ajoutaient beaucoup au charme du lieu.
Bien sur, à l'entrée et à la sortie de chaque site, des myriades de vendeurs d'artisanat, quelquefois vraiment local, quelquefois "made in China".
Et puis Pamukkale, le "château de coton", une merveille de la nature.
Un phénomène chimique qui fait que des vasques naturelles, à perte de vue, se recouvrent d'une pierre blanche comme le coton.
Les vasques sont remplies d'eau tiède à chaude, et l'on s'y promène le pantalon retroussé aux genoux.
Ce lieu magique, j'ai regretté de ne pas le partager avec mon amoureux, mais nous y retournerons, tous les deux!!!
Une découverte donc d'une partie de ce grand pays.
Un guide pas avare de parole, formaté par l'école d'état des guides.
Très érudit sur les sites antiques, mais aussi profondément ancré dans l'islam sans apparemment se poser plus de questions.
Content et fier de son pays.
Qui trouve que le salaire minimum à 300€ permet de vivre et qu'il ne faut pas abuser des mânes de l'état.
Et donc c'était un voyage organisé, et je ne suis pas faite pour cela!
Les horaires fixés, imposés, sont autant de contraintes que je supporte mal.
Les rires gloussants et les plaisanteries lourdes de certains me fatiguent vite.
Et surtout je suis frustrée de ne pas avoir de vrais contacts avec la population locale.
Alors nous irons, dans quelques années, à Izmir en amoureux, et de là nous louerons une voiture et nous visiterons ce coin de Turquie, et d'autres, à notre rythme, au milieu des turcs.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire