Mardi dernier je suis retournée dans cette salle, l'Usine, où j'avais vu pas mal de grands bonhommes quand j'étais istréenne (William Sheller, Thomas Fersen, Jean-Louis Bertignac, et.... Renaud).
Mon amoureux découvrait cet endroit chaleureux.
Cette fois nous y allions voir Stephan Eicher, places offertes par mon fils qui connait bien mes goûts.
Stephan Eicher avait disparu du paysage musical depuis quelques années, mais je gardais un excellent souvenir d'"Engelberg", de "Carcassonne", et de ce magnifique concert au théâtre antique d'Arles.
Stephan Eicher a commencé à se faire connaitre en France au début des années 90, avec son allure gitane (qu'il est d'ailleurs pour moitié) et son accent suisse alémanique. Ses longs cheveux avec lesquels il joue, et son charme.
Ses chansons, écrites pour partie avec Philippe Djian, s'imposent peu à peu: "déjeuner en paix", pas d'ami comme toi", "combien de temps", "1000 vies", "manteau de gloire", "des hauts et des bas", et puis celles écrites dans une langue qu'on ne sait définir, sans doute de "l'allemand suisse". Une langue qui chante à elle seule.
Quelques années plus tard le revoilà devant nous.
Quelques années de plus, nous aussi.
Ses cheveux longs, sa moustache et sa "mouche" qui ne sont pas sans me rappeler quelqu'un qui me fut si cher.
Simple, parlant peu mais toujours avec un humour discret.
Un mur d'enceintes de toutes époques derrière lui. Sans doute symbolique.
Une voix qui n'a pas changée et un punch étonnant.
Des musiciens jeunes, doués.
Des chansons de son dernier disque, "l'envolée", belles.
Et puis celles que le public reprend avec nostalgie et entrain mêlés.
"Combien de temps, combien de temps".......
Le bonhomme n'a pas changé, il est simple et grand.
Un moment de plaisir pur, merci Stephan!
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