Jusqu’à hier soir, je n’avais jamais regardé une émission de télé-réalité.
Je n’en avais jamais ressenti le besoin, les critiques
entendues ne m’en donnaient pas envie, bref, je m’en passais très bien.
Hier après-midi nous sommes arrivés dans notre petit
appartement savoyard pour une semaine de vacances que nous attendions avec une
impatience non dissimulée. Semaine destinée essentiellement au repos après un
début d’année difficile tant au niveau boulot qu’au niveau physique.
Une fois les affaires à peu près rangées dans les placards,
les deux courses faites à la supérette d’à côté et le pain commandé pour ce
matin, nous avons allumé la télé.
C’était l’heure de « Salut les terriens »,
émission que j’apprécie pour les divergences (voulues) entre les invités, et
pour la prestation de Gaspard Proust qui me réjouit toujours.
Pas de Canal + en clair. Bon, tant pis, on fera sans.
Mon amoureux zappe, et nous n’avons finalement pas la 2 ni
la 5, chaînes que nous regardons le plus souvent avec la 3 et Arte. Nous avons
su ce matin par la réception qu’il y avait un problème et que beaucoup de
passionnés de rugby avaient été très déçus de ne pas voir le match sur la 2.
Bon, infos régionales et nationales sur la 3. Le pape
François est au goût du jour, la guerre au Mali aussi, hélas. Et la météo de la
semaine n’est pas enthousiasmante. Pas grave, on a de quoi se couvrir.
Après le repas je demande à mon amoureux si cela l’ennuie
que je mette « the Voice », par curiosité. Après tout, ce n’est pas
parce que je n’ai jamais regardé que je ne peux pas commencer…
C’était le soir des « battles », le dire en
français aurait sans doute fait ringard.
Quatre « coachs » décident apparemment de l’avenir
des apprentis chanteurs.
Pagny, Garou et Jennyfer, cela ne me dérange pas qu'ils jouent ce rôle, ils me laissent indifférente.
Quand je vois Louis Bertignac à leurs côtés je suis déçue.
Bertignac, le grand guitariste de « Téléphone », un des précurseurs
du rock français, qu'est ce qu'il fait là ? Il a besoin d’argent ?
Je préférerais qu'il continue à nous concocter de beaux
albums, et à faire des tournées, les 3 fois où je l’ai vu sur scène il m’a
scotchée par son talent de guitariste.
Bon, voyons voir.
Deux candidats s’affrontent et à la fin de la
« battle » un des deux restera.
Ils ont certes de belles voix. Des looks quelquefois
improbables.
Et à la fin de leur examen de passage, les 4 intervenants,
bien installés dans leurs grands fauteuils, ne tarissent pas d’éloges. Ils sont
tous étonnants, magnifiques, très doués et autres superlatifs en tous genres.
Mais ils en virent un, c’est le jeu. Ils font semblant d’être désolés pour lui
(ou elle).
Les pages de publicités n’en finissent pas, les commentaires
de Nikos Aliagas ne relèvent pas le niveau…
J’ai tenu une heure, et puis j’ai été ravie de retrouver ma
lecture du moment. Un roman américain qui se passe à Cape Cod, lieu visité
récemment et objet de superbes souvenirs.
Promis, la prochaine fois je passerai directement à la phase
lecture !
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