Tout le monde court, s’impatience, s’invective, klaxonne…..
Et si on savait prendre le temps ? Qu’est-ce qui nous
presse tant ?
Pour arriver à l’heure au travail ou à un rendez-vous, il
suffit de partir suffisamment tôt.
Et s’il y a un imprévu, un bouchon, une crevaison, on fait
avec.
Aller vite pourquoi, pour attirer l’attention d’un radar,
pour risquer un accident?
Rien ne justifie que l’on coure ou roule trop vite tout le
temps, et pourtant les gens autour de nous nous donnent le tournis. Pourquoi ?
Je n’avais peut-être pas cette philosophie avant le 26 avril
1997, jour où un accident mortel m’a enlevé quelqu’un de très cher.
Depuis je relativise, je prends mon temps.
Je profite du temps, du temps que la vie me donne, du temps
que je me donne.
Si je dois passer une journée dans une ville que je ne
connais pas, je ne cherche pas à tout voir, je cherche à « sentir »
la ville, la température, l’ambiance. Et si je suis bien dans une rue, un
quartier, j’y passe le temps qu’il me plait, au détriment d’autres Et si je n’ai pas visité le musée machin tant
pis.
Et les heures passées sur les bancs du Parc Lafontaine de Montréal,
avec les écureuils autour de moi, sont de très beaux souvenirs, tout comme les
terrasses de café au dessus du Bosphore à Istanbul.
Et tout simplement le temps passé à discuter tranquillement
avec mon amoureux.
Prenons le temps d’apprécier les grands et les petits
bonheurs, et tant pis pour ce que l’on rate.
Et quand on se bouge, si c’était pour faire avancer les
choses dans le bon sens plutôt que pour invectiver celui qui est trop lent…..
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