18 oct. 2015

Berlin

20/09/15
Un café à l'angle de ......strasse et de .....strasse
Nous suivons à peu près le tracé du mur.
Impressionnantes les plaques qui disent où X ou Y se sont évadés ou ont été assassinés.
Pour l'instant, de grandes avenues, puis un petit marché/brocante qui me rappelle celui de Belem.
Au premier abord les allemands ne paraissent pas forcément sympathiques. Faut dire qu'on est habitué au Canada...
Il fait frais, et par moment un rayon de soleil réchaufe un peu.
Début de la découverte.
Je ne comprends rien au réseau de transports urbains, U-Bahn, S-Bahn, bus, tramway et bateau, moi qui ai l'habitude de me débrouiller dans les grandes villes, ici je suis perdue.
Faut dire que je n'entrave rien à l'allemand et à ses mots de 15 cms de long.
Quelle différence entre les grandes avenues et le quartier "alternatif" où nous avons déjeuné!
Dommage que, ne comprenant rien aux plats proposés, nous nous soyons repliés chez un italien.
Très bon choix finalement. Déco et serveurs complètements atypiques.
Puis un marché très baba-cool au pied des restes du mur où s'activent les graffeurs, dans MauerPark.
Moyenne d'âge entre 20 et 30 ans.
Plein de trucs sympas, rien de typiquement berlinois, plutôt de l'indien.
De temps en temps une grosse averse, puis un peu de soleil, temps celte.

21/09/15
Automne à Potsdam. Terrasse, mais avec pull et blouson.
Une aventure pour faire Berlin/Potsdam: pas les bons tickets: amende de 60€/personne. Contrôleurs imperturbables, hermétiques à mon anglais.
En fait, on nous remet un papier à renvoyer avec nos coordonnées bancaires.
Pas pressée de le renvoyer...
Potsdam, petite ville avec rue piétonne, entièrement reconstruite.
Boutiques agréables, passants pas pressés.
Nous allons voir le parc "Sansouci", parait-il incontournable.
Hier soir nous avons pris un bus qui parcourt une bonne partie de la ville.
Nous avons repéré des coins à visiter à pied, des musées à voir, des bateaux à prendre.
Espérons que la pluie nous oublie.
Se souvenir qu'il ne faut pas chercher un resto sur AlexanderPlatz! Only KFC, Burger King, ou "currywurst" à manger en marchant.

22/09/15
En fait si, il y a plein de restos sur AlexanderPlatz, faut juste aller là où ils sont...
Là, quartier de Nikolaiviertel, seul endroit où les serveurs ne sont pas sympas, mais le Routard nous avait prévenus.
En fait, la serveuse m'a récupérée à la porte, car je repartais. Moi aussi je suis teigneuse.
Je ne sais toujours pas quoi penser de Berlin, il faut que ça se décante.
Philippe: Allez, une petite averse, mais il faut reconnaitre qu'aujourd'hui c'est la première. Et en plus elle tombe au moment où nous venons d'entrer dans notre resto du soir.
Plus allemand que ça on ne fait pas.
Bon, l'accueil était original, sans un sourire, et peuplé de "schnell!".
Ceci dit, la saucisse locale (wurtz) arrive peu de temps après la commande.
Et pour les couverts? Bah eux ils ne sont pas arrivés du tout.
Après déplacement et réclamation auprès de la serveuse, les couverts arrivent sans un mot.
Bon, on est mieux ici, dehors il pleut.

23/09/15 
Brandeburg Tor.
Mouais. Un monde fou.
Enfin un Office du Tourisme où l'on peut avoir un plan des transports plus gros qu'un timbre poste.
Puis PotsdamerPlatz. Ultra moderne puisqu'entièrement reconstruite.
Un mini NYC.
Repas turc pour 15€ à 2.
En règle générale on mange pour pas cher à Berlin.
Chercher le musée des Trabant et Check Point Charlie.
Philippe: nous sommes en train de nous habituer aux allemands qui font la gueule.
Ceci dit, hier soir dans le tram, une dame très gentille nous a entrepris, mais en allemand, sur les qualités anti-odeurs de la bougie qu'elle venait d'acheter pour lutter contre les odeurs que son chat laisse chez elle quand il s'oublie.
Ce matin, porte de Brandebourg.
Bon, ben on l'a vue.
La tarte aux prunes était bonne, avec le petit café.

24/09/15
Nous venons de visiter le musée de la DDR.
Il a beau être conçu pour être "ludique", on imagine bien ce que ressentaient ceux qui vivaient dans le "bloc de l'Est".
Ok, ils avaient l'essentiel: meubles, télé, salle de bain.
Leurs intérieurs ressemblaient à ceux que nous avons connus, nous les baby boomers.
Mais ils étaient privés de liberté!
Ecoutés, surveillés, limités dans leurs déplacements.
Le mur et les miradors...
Comment l'humain peut-il imaginer de tels systèmes, encore et toujours?
Philippe: Le musée de la DDR, cela fait froid dans le dos.
C'était il y a 25 ans, et ils avaient tout ce qu'il fallait, enfin, le minimum...
Et la nomenklatura avait tout le luxe, avec de grosses Volvo pendant qu'ils roulaient en Trabant.
Hier, après 1h10 de circulation dans la dite Trabant, nous étions contents d'en redescendre.
Le strict minimum était présent dans l'habitacle, et le confort absent.
Des voitures très rustiques...

25/09/15
Ce matin, le musée juif.
Que dire?
Une architecture particulière à laquelle je n'adhère pas.
Mais le contenu?
Il est difficile d'en parler, on se sent étreint par quelque chose que l'on ne peut décrire.
Je crois qu'il faut le temps de le "digérer".
Là, un petit quartier excentré, un peu cosmopolite, où se cotoient restos indiens, tibétains, turcs, mexicains.
Des odeurs, celle de l'encens entre autres.
Philippe: Musée juif, direct par le 248 depuis AlexanderPlatz.
A la fin de la semaine (on y est presque) on sera au parfum sur les différents transports urbains berlinois.
Le musée juif: au niveau restauration on a l'impression d'être toujours en 1944.
En sortant on reprend le 248 vers ChamissoPlatz, à la recherche de vespasiennes d'époque épargnées par les bombes.
Ah oui, le musée juif...
Demain on rentre.

26/09/15
Last day in Berlin.
L'Oktoberfest a commencé hier.
Ce matin tous les stands sont ouverts et vendent leurs babioles.
Beaucoup de stands de bouffe.
Après le petit déj', voir mijoter le jarret de porc, bof.
Le sol est déjà un peu crasseux d'hier soir, comment sera t'il dans une semaine?
Traîner sur AlexanderPlatz et environ jusqu'au début d'aprés-midi, puis taxi, aéroport de Berlin Tegel, Roissy CDG, Marseille, le retour quoi.
Philippe: Dernier jour. L'Oktoberfest bat son plein.
C'est le lieu idéal pour manger et surtout boire, et acheter des merdouilles en tous genres.
Hier balade dans le sud de Berlin qui rappelle étrangement le nord de Berlin par son architecture haussmannienne et par sa population bobo.
Mais au sud les gens semblent plus souriants, la population est plus mélangée.
Est-ce une impression où nous sommes en train de nous habituer aux berlinois.
Les transports n'ont plus de secrets pour nous, à condition de savoir jongler avec plusieurs cartes.
La température est stable, il fait doux, le cycliste est omniprésent et sans chichi. Du commercial en costume à létudiant à dreads, tout le monde circule à vélo, à vive allure.
Ici ils sont construits pour durer (800€ en moyenne).
Les bouchons sont rares et les transports en commun ne sont jamais saturés.




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