5 mai 2016

La Souche

J’ai revu un beau reportage sur Alain Souchon.
En fait les chansons de Souchon sont rentrées dans notre univers: "bidon", "allo maman bobo", "foule sentimentale", on les a tous fredonnées.
Il fait partie de ces gens qui nous accompagnent depuis des dizaines d'années qui nous sont devenus familiers.
Ce reportage a fait ressortir un homme infiniment simple, et infiniment sympathique.
Un homme qui n'a jamais défrayé la chronique ni même fait parler de lui pour autre chose que pour son talent d'artiste.
Sa femme, pas connue, ses 2 fils, un peu connus pour ceux qui s'intéressent aux jeunes chanteurs et musiciens, sont simples, et parlent simplement de leur mari/père.
Et puis dans un reportage sur Souchon il y a forcément Voulzy.
Et ce lien qui les lie, je crois qu'on l'envie tous.
Cette amitié plus forte que n'importe quel ciment, qui a traversé le temps et les modes, elle est assez unique.
Quand l'un parle de l'autre, il y a quelque chose de particulier dans leurs voix.
Souchon a évoqué avec beaucoup de retenue son enfance, pas si simple qu'on aurait pu le croire, avec des fêlures qui lui ont certainement donné cette sensibilité qui est un élément de son talent.
Les paroles de Souchon sont reconnaissables entre mille. Ces bouts de phrases, ces rappels par un mot à des choses qui nous touchent tous, cette mélancolie pas triste.
Sa carrière est simple, il a débuté "beau gosse" sans en jouer, il est maintenant vieillissant, sans artifices, nature, loin du ridicule d'un Johnny tiré de partout ou d'un Dick Rivers aux cheveux ripolinés.
Et sans les marques d'excès qu'ils n'a pas commis.
Et puis il y a eu Souchon acteur, et Pimpon dans l'été meurtrier c'était quelque chose!
C'est rassurant, c'est sérénisant, de voir des hommes comme lui parler simplement.
J'espère que nous pourrons aller le voir encore souvent en concert.
Je garde le souvenir d'un gentil "zébulon" sur scène, qui parle au public, simplement.



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