Milan – 1er mai – Bistrot 1er étage
face à la cathédrale – Extérieur pluie – 11h10
L’espresso lungo ressemble à l’expresso de chez nous.
Vue sur la Piazza del Duomo, avec la queue qui serpente sur
toute la place (c’est joli les parapluies vus de dessus) pour visiter la
cathédrale appelée Duomo, mais pointue…
Après nous déjeunerons au dernier étage du centre
commercial, sur les conseils de Danièle.
Milan est plein d’arcades et de magnifiques passages
couverts qui devraient nous permettre de ne pas trop nous mouiller.
1er mai et tout est ouvert, pas de défilé en vue.
Je culpabilise.
Cet après-midi, vu le temps, nous allons visiter un musée.
Lequel ? On verra.
Turin nous a montré de belles choses, Milan c’est pareil en
encore mieux.
Sinon la campagne italienne ne nous a pas subjugués. Il faut
dire qu’après avoir connu la Toscane…
Philippe – même heure, même endroit
Ce matin : métro milanais pour la place de la
cathédrale.
La visite de la cathédrale doit prendre la matinée, pas
tellement pour voir l’intérieur, mais surtout pour faire une heure de queue à
l’extérieur.
Nous prenons un espresso lungo avec vue sur la queue, donc,
et de l’autre côté de la place, des bâtiments à la gloire des colonies
d’Afrique érigés en 1939, dont la massivité grandiloquente contraste avec la
finesse des décors de la cathédrale en dentelle de marbre.
Avec un peu d’imagination, j’arrive à voir le Duce qui
haranguait la foule depuis le balcon.
Totalement mégalo ce bâtiment.
En cette période d’élections en France avec le FN en
challenger, cela fait froid dans le dos.
Mais l’Italie s’en est remise, ils sont toujours aussi
sympas et l’on s’y sent bien.
Mardi 02 mai – Circuit de Monza -12h30
Déjeuner au « speedfood » de l’autodrome de Monza.
Rien de romantique, mais mon amoureux est content d’avoir vu
le circuit.
Tiens, un car du 3ème âge qui débarque ?!
Pas d’essais, pas de bruit, juste des tas de pneus et de
gros camions aux couleurs de Ferrari.
La ville de Monza est agréable et j’y ai trouvé une doudoune
à un prix très différent des prix milanais, dans une boutique où il y avait de
tout et où la vendeuse a eu l’air très surprise que j’achète un modèle homme.
15h20 – Crespi d’Adda
Pas trouvé sur la carte mais trouvé grâce au GPS (c’est le
Routard qui dit qu’il faut venir).
Village classé au patrimoine de l’Unesco et pourtant aucune
pancarte à plus d’un kilomètre.
C’était une immense cotonnerie, tout le village vivait grâce
à l’usine et à Mr Crespi, le patron.
Maisons toutes pareilles où vivent encore quelques personnes
âgées.
Jardins taillés au cordeau, un buis taillé en forme de
girafe !
Un sentiment d’immobilité. Quelque chose s’est figé dans le
temps. Etonnant.
Philippe – même heure, même endroit
Grand beau et 20°, vent faible.
Bon, je pensais voir un Nième village antique et presque
délabré, mais non.
Crespi est en réalité un vestige des usines paternalistes du
début du XX° siècle, où le gentil patron s’occupait de tout pour ses salariés.
Les logeait, les soignait, les éduquait.
Le temps béni des colonies quoi.
Il ne reste que des maisons de style anglais bien alignées
le long des rues menant à la filature, dont l’entrée est toujours majestueuse,
et la cheminée culminant autour de 35m fièrement dressée.
Les maisons sont habitées pour certaines par des presque
centenaires.
Crespi est aussi à l’origine de l’autodrome de Monza, comme quoi, ça peut servir d’avoir des sous.
Crespi est aussi à l’origine de l’autodrome de Monza, comme quoi, ça peut servir d’avoir des sous.
Mardi 04 mai – Mantova
On s’est arrêtés un peu par hasard, parce que notre bible
(le Routard), disait que cette ville était méconnue des touristes.
Et nous ne regrettons pas l’arrêt.
D’abord un grand marché, populaire et coloré, où j’ai
trouvé, enfin, une robe.
Pas essayée, on verra bien. S’il faut elle servira pour la
maison.
Et puis de belles très vieilles pierres qui plairaient à nos
amis Filou ou Fabien.
Des rues à arcades. De belles façades.
Bref, une surprise agréable.
Et pour le déjeuner, nous demandons au « Rigoletto
caffé » si « e possibile mangiare ».
Oui, des pâtes fraiches, sortes de raviolis, spécialité
locale. Au goût… sucré…
Mais passé l’étonnement, ce n’est pas mauvais, et ça change
des panini du midi.
Vérone était très belle hier soir, même si très touristique.
Quant aux villes du bord du lac de Garde, on ne doit pas
pouvoir s’en approcher en pleine saison, et le prix devient tout de suite quasi
tropézien.
Philippe – même heure, même endroit
Vérone hier soir, en partie sous la pluie, après un passage
par le lac de Garde avec beau temps.
Bon, les villes au bord du lac sont bondées de touristes…
Vérone, 34 ans après, les arènes sont toujours là mais les
voitures ont disparu du centre.
C’est bien. L’hôtel Ibis c’est bien aussi.
Aujourd’hui direction Maranello et Modène histoire de voir
quelques Ferrari.
Bon, finalement pluie, et visite de Mantova, où le fait de
sortir un appareil photo déclenche la main tendue d’un africain.
Déjeuner au Rigoletto Caffé et test des raviolis locaux.
Bon, ils sont sucrés, et avec le parmesan ça fait fromage et
dessert…
Vendredi 05 mai – Fidenza, à l’Ouest de Parme, village « outlet »
- 13h
3 Levi’s 501 comme avant pour 145€.
Ce matin grand soleil, après un temps pluie/soleil hier tout
le jour.
Ce matin pas de pull, rien que le blouson (quand-même) sur
le t-shirt.
Et qui sait, demain, peut-être le bermuda ?
Nous allons visiter Piacenza sur les conseils du Routard
(que ferions-nous sans lui ?).
Puis bifurcation vers la côte ligure que nous ne quitterons
plus jusqu’à la fin du séjour.
Ce soir Portofino pour jouer les stars.
Philippe – même heure, même endroit
Ce matin nous nous sommes réveillés à Parme sous le soleil.
La veille au soir une forte pluie nous a accueillis à notre arrivée à l’hôtel,
en plein centre de la ville.
Dans la journée grise et ponctuée de pluie, un arrêt à
Modène et au musée Enzo Ferrari, plus intéressant que prévu, et édifiant au
niveau de la folie furieuse de ses pilotes.
800 ch. dans une F1 de 600 kg.
Dans la ville, una cioccolatta calda fondant.
Presqu’aussi bon que celui de Barcelone, inoubliable.
En route vers le St Tropez italien, et surtout : garder
le soleil !
Samedi 06 mai – Portofino – 11h20, un café sur la place.
Le soleil qui nous a accompagnés tout le jour hier ne daigne
pas sortir aujourd’hui, mais la côte ligure est un enchantement.
Portofino, hors saison et avec le soleil, doit être une
entéléchie.
Bien sûr ça sent le fric, dans les enseignes, dans les
tenues, mais on s’en fout, c’est beau, très beau.
Envie de me remplir les yeux de ces petits ports avant de
rejoindre Gênes.
Déjeuner – Portofino toujours.
Au niveau des prix c’est carrément du « foutage de
gueule », ou de l’exploitation du touriste, au choix.
3€ le café, 1 ailleurs, 4,50€ la piccola bottiglia d’aqua
naturale, et le sandwich, 9,50€.
A côté, la dame mure a enlevé sa pelure en Albal pour en
mettre une en paille de fer. Bizarre…
Avons assisté à une séance de photos de mode. Des spécimens
d’humains que l’on ne voit guère que dans ce genre d’endroit.
Dimanche 07 mai – jour fatidique (élections présidentielles
en France) – Porto Antico di Genova.
En face de nous, des yachts, nous choisissons le nôtre…
Le port antique ne fait pas vraiment vieux, il est très
animé (souvenir : Halifax 2015).
Avant nous avons arpenté le centro storico.
Belles places, beaux monuments, foule bigarrée.
Gênes est plus populaire que Milan et ça ne me déplait pas.
Un petit groupe de musique devant l’église San Lorenzo, et
plein de gens qui écoutent.
Et puis des ruelles, du linge aux fenêtres. Un port quoi.
Des personnes « de couleurs ». J’espère, mais je
crois, que Gênes a accueilli pas mal de migrants. Cela me rend tout de suite
les villes plus sympathiques.
C’est une ville où il faut se perdre des heures, mais la
fatigue de la semaine commence à se faire sentir.
Ce soir… 20h… Attente des textos…
Philippe – même heure, même endroit
Dernière journée de vacances avant le retour « chez
nous » comme « ils » disent.
Ici, en Italie, les mesures de sécurité ? En 9 jours on
a vu 4 + 2 militaires, 2 devant la gare de Milan et 4 devant un snack en train
de passer commande.
Des policiers débonnaires, surtout occupés à sécuriser le
marathon de Gênes pour dégager le passage aux coureurs à grands coups de
sifflet à roulette.
Les magasins, grands ou petits, les musées, sont d’accès
totalement libre. Pas de fouille, pas de portique.
Ici le terrorisme ils ont l’air de s’en foutre et ça ne se
passe pas plus mal.
La route entre Parme et Recco serpente pendant 130 km dans
la montagne. Ça change de la platitude entre Turin, Milan, Bergame…
Hôtel superbe dégotté par Guylou avec une vue imprenable sur
la mer et son ciel bleu.
Portofino au bout d’une petite route qui doit être
impraticable en été, et qui ce matin était déserte.
Parking 14€ pour 2h, ça pique…
Tu comprends que même s’il n’y a pas de yacht, seulement de
beaux voiliers, le lieu est plus approprié aux photos de mode qu’à la villégiature
du français moyen.
Lundi 08 mai – 12h30
Sur la route du retour, un resto de plage après Savona,
plein soleil, t-shirt.
Dernier repas italien.
Soulagés par le résultat des élections présidentielles, la
peste brune a été écartée, même si elle progresse.
Nous longeons la côte jusqu’à la France. C’est beaucoup plus
long que par l’autoroute, mais cet air de Riviera est bien agréable, avant les
touristes.
Les italiens sont sympas et se mettent en 4 pour nous
comprendre.
C’est un pays agréable où j’ai envie de revenir,
souvent !
Philippe – même heure, même endroit
Au soleil sur la côte, avec vue sur la plage, 23°
Gênes à pieds dans toutes les petites rues. Des africains en
pagaille et une bonne humeur ambiante, dans un parfum de chichon. Bien loin de
la haine prônée par 35% des électeurs en France hier.
Les italiens sont cools et ne s’en portent pas plus mal
visiblement.
Aujourd’hui terme d’une semaine de vadrouille qui a permis
une vraie coupure.
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