03 juin
Philippe : Il est 8h et on arrive à 8h35 à Amsterdam
pour une brève escale.
Dehors il fait jour mais on ne voit plus rien à l’extérieur
de l’avion A321. Chance, il y a de la place pour les genoux.
04 juin
Philippe :
Seattle, quartier de Fremont.
Sorte de petit vide-grenier local situé à l’autre bout de la
ville par rapport à l’auberge de jeunesse. Nous sommes venus par la ligne 40
des bus locaux. Il faut juste arrêter de pipeleter au fond du bus pour ne pas
rater l’endroit.
Dimanche, Sunday comme ils disent ici, tranquille, où tout
le monde se promène en vélo ou à pied, et répond gentiment aux deux français
égarés qui cherchent leur chemin, ou qui posent des questions sur les
différentes grosseurs des balles de base-ball. Et en plus on leur répond en
français !
Guylaine
Même quartier.
Au « PCC Natural Market » on déjeune de trucs bio,
on se sert, on pèse, on paye.
Et comme la machine à peser n’était pas facile à utiliser
pour nous (ici pas de grammes, des onces, des livres, etc…) une employée nous a
offert deux cookies en compensation.
Hier soir, au lit à 20h, pour nous il était 29h…
J’ai bien essayé de lire un peu… A 2h du matin :
réveillés. Puis rendormis jusqu’à 6h.
Au moins les douches étaient libres !
Nous ne sommes pas forcément les plus vieux à l’AJ (auberge
de jeunesse). Mais dans les plus minces oui…
Pour ça, l’américain non new yorkais ne change pas, il
s’habille comme un sac et est en surpoids, voire en sur-surpoids.
Fremont Market : baba-cool, mais plutôt bobo au niveau
des prix. Mais sympa, original.
Un peu le même genre de quartier qu’un dimanche à Berlin.
Un café dans un anti-Starbucks (puisque Seattle a vu naître
le premier Starbucks et qu’il y en a à tous les coins de rue), torréfié maison,
costaud, bon.
Des boutiques originales aux prix… originaux. La vie semble
être chère par ici.
Mélange d’architecture. Quelquefois de très belles choses
devant les yeux, mais un ensemble disparate qui ne créé pas le même charme qu’à
Montréal ou à Boston.
Une pauvreté qui saute aux yeux. De pauvres hères qui
trimballent leur vie dans 3 ou 4 sacs plastiques. Ça ne va pas s’améliorer avec
Donald…
USA, pays de contrastes…
Du très bon (la gentillesse des américains en général) et du
pire.
05 juin
Philippe
Seattle –
« La Marzocco – Studio Music », dans Seattle Center. Temps
superbe, 20°
Ici bonne musique, et ambiance.
Tout le monde bosse sur son ordi, mais en fait ce sont des
tablettes dernier cri.
L’endroit est ouvert sur une agréable place piétonne ombragée.
Les ouvertures sont gigantesques.
Concept vu nulle part ailleurs.
C’est l’Amérique que l’on aime, pas celle des personnes du 3ème
âge qui trainent leurs sacs en plastique le long des rues.
Ce matin une dame dans le bus parlait très fort, en grande
conversation avec… les gens qui peuplaient sa tête. Les désordres psy sont
nombreux, sans doute peu pris en charge.
Guylaine
Même endroit
Le café expresso il arrache ! Mais vu que j’ai mal
dormi il le faut. Réveil à 4h avec un torticoli. Jet lag, je te hais.
Mais la journée s’annonce belle. Température idéale.
J’ai mis mon gilet d’aventurière plein de poches, reste à
mémoriser où est quoi…
Hier, balade au bord du Lake Union. Des maisons sur l’eau
qui m’ont fait rêver.
Puis 2h de bateau : sortie du lac par un étroit chenal,
puis, hop ! THE Pacifique !
Des maisons sur la colline avec vue sur l’océan. Ca fait
rêver.
Puis, débarqués sur le waterfront, plein de restos.
A 19h il y a déjà de l’attente pour avoir une table. Mais
une table avec vue sur l’océan !
Une lumière magnifique, puis le soleil qui descend
doucement. Y a pas à dire, il y a des moments comme ça…
On croise des gens qui nous disent bonjour ou qui nous
sourient comme si on était à Ayguatebia.
L’Amérique est capable de tout, et du meilleur aussi. Et ça rassure.
Philippe
Toujours le 05 juin, mais après une superbe journée
ensoleillée et une température idéale : « Lowells restaurant »,
à 18h ! Dans le Pike Market qui remballe.
Ce matin un tour dans le « Space Needle », où un
ascenseur nous envoie en haut d’une tour géante, et donc, de là-haut, la vue
sur Seattle et ses environs est superbe.
Puis balade dans une expo de verrier, à couper le souffle.
Guylaine me demande « tu vas tout photographier ? », ben oui,
faute de pouvoir emporter ces structures extraordinaires.
Un petit tour en monorail, mode de transport de l’an 2000,
pour les américains de 1961… Le voyage ne dure que quelques minutes puisque le
rail béton sur lequel nous circulons ne fait que quelques kilomètres.
Ce soir, encore un fish and chips, mais je n’avais qu’à
prendre autre chose. C’est vrai quoi ? M’enfin c’est presque le seul truc
que je sais repérer tout seul sur la carte.
A côté de nous : fenêtre sur le Pacifique. Superbe. Et
de l’autre, une table de deux locaux avec des têtes à jouer dans toutes les
séries et les films que j’ai vus depuis des années.
07 juin
Vancouver !!
« Take five café » sur Granville Street
Arrivés tard hier soir, et galéré pour garer la
voiture. Mais ça y est, le gros
quat’quat’ (hélas japonais, américain c’était plus cher) est garé à la YWCA,
qui ressemble à un vrai hôtel, très bien, sauf que la sdb est dans le hall.
Hier passage de la frontière USA/Canada.
La douanière nous a parlé en français, et quelle douce
sensation de se sentir au Canada. Pour la première fois « de l’autre
côté ».
Nous retrouvons des enseignes connues. Notre bon vieux
copain Tim Hortons où l’on est sûr de trouver de bons expressos.
Le français est très peu parlé ici, mais on se débrouille,
j’ai l’impression que c’est plus facile ici (subjective moi ? nooon…)
Vancouver me plait bien.
Mélange d’architectures comme à Montréal. Ambiance cool.
Hélas encore, trop de gens qui vivent et dorment dans la rue.
Nous retrouvons Martine tout à l’heure ! Enjoy !
08 juin
Squamish – 16h – Un bar-resto-grill, tout quoi.
La pluie nous a poussés à prendre la voiture pour visiter
les extérieurs de Vancouver.
Horseshoe’s Bay, petit endroit ravissant. Départ de ferries.
Et là Squamish, village canadien assez classique, beaucoup
de boutiques de « flea market » et de « second hand ».
L’art native est très présent, nous sommes en territoire amérindien.
La brume laisse deviner les montagnes, les îles. Paysage un
peu surréel, tout estompé.
Philippe
Squamish, au nord de Vancouver, un resto-bar typiquement
canadien, ou plutôt américain du Nord.
Petit, plein de tables en hauteur, de canadiens taillés
façon bucherons éponymes.
Au mur un avant de Dodge des années 50, une scie à bois
rouillée.
Notre Nissan Rogue, sorte de gros Qashqai, est cool à
conduire, comme d’habitude ici.
La pluie est bien établie aujourd’hui, mais peu importe,
cette route qui serpente le long de la côte du pacifique, toute déchiquetée,
peuplée de cascades vertigineuses, sera superbe à refaire par beau temps, une
autre fois.
Ici, décidément, tout me plait.
10 juin
Victoria – Ile de Vancouver – Petit déjeuner chez Tim
Hortons
Arrivés sur l’île hier à 12h30. Soleil, balade dans Sidney,
joli petite ville avec appart ou maisons sur la mer, où l’on passerait
volontiers quelques jours.
Sur le quai, des pêcheurs qui lancent des nasses avec des
morceaux de viande et qui remontent des crabes. Puis ils rejettent à l l’eau
les petits.
Belle animation hier soir dans Victoria, avec une belle
lumière et une petite dose de fraîcheur.
Après 6 nuits en AJ, le motel n’a pas beaucoup de charme,
mais une sdb rien que pour nous !
Deux ou trois chaines en français à la TV, dont une avec
l’accent québécois.
Sinon, les francophones sont rares.
Philippe
Victoria, soleil ennuagé, 11°
Petite ville pleine d’hydravions, au bord de l’eau. Avec un
superbe coucher de soleil sur la Marina.
Dîner au « Darcy Pub » avec ses serveuses au
t-shirt rouge qui s’activent en tous sens, à une dizaine là où elles seraient
deux en France.
Ce matin, chez Tim Hortons, la réunion des retraités à la
table du fond. Une petite pluie, un rayon de soleil.
Les clients ressemblent à leurs gros pick-up, grands,
baraqués, avec une bonne tête.
11 juin
Philippe
Ce matin départ de Victoria pour un petit tour sur l’île de
Vancouver, en direction de Cowichan Bay.
C’est dimanche, et la circulation est chargée pour quitter
Victoria. Chargée pendant 5 kms, puis la dispersion est quasi-totale et nous
restons sur une petite route (ici c’est 2 voies de 4m, pas la route
d’Ayguatebia) qui longe un lac.
Régulièrement nous apercevons les chalets, résidences de
week-end au bord de l’eau avec une mise à l’eau. C’est le Canada des films.
Franchement, vivre un petit mois ici serait très
envisageable…
Sinon, le français, ils auraient pu l’apprendre à l’école,
mais ils ont pris espagnol…
Guylaine
Température idéale, petite Marina
C’est dimanche, il y a du monde.
Des maisons de week-end ou de vacances un peu partout qui
font rêver.
Hier Victoria en long, en large et en travers. Avec un tour
d’hydravion pour Philippe.
Petite ville charmante.
Aujourd’hui journée nature, pourquoi je n’ai pas mis un
bermuda ?
Il me manque un petit quelque chose du Québec, mais
qu’est-ce que c’est beau quand même !
12 juin
Terminal BC Ferries
Retour sur le continent. Direction la vallée de l’Okanagan,
sur les conseils de Martine.
Hier l’île, charmante, pour des vacances. Beaux paysages,
mais, à part Victoria, petites villes très américaines sans charme.
Pas pu aller à Tofino, trop loin. L’organisation ne peut pas
être toujours au top.
Qu’allons-nous voir maintenant ?
15 juin
Quelque part entre Kelowna et Vernon, un pub sur le lac
Okanagan, où nous avons commandé des fish and chips.
Temps grisouille, mais qui veut se lever.
Hier la douceur de l’Okanagan, aujourd’hui direction les
vraies Rocheuses.
Les lacs débordent, du coup les plages ne sont pas
accessibles, dommage, j’aurais bien mis le maillot.
Bon, « j’ai de la misère » avec leur anglais, et
je pensais vraiment que le français serait plus présent. Mais non, même pas sur
les indications.
Kelowna : ville avec des « centres d’achats »
à perte de vue, toutes les enseignes possibles.
Et un long arrêt chez Harley Davidson. Moins de motards ici
qu’au Québec.
Philippe
Revelstoke – 18h30 – 17° mouillé
Après une journée dans la vallée de l’Okanagan moyennement
ensoleillée où nous avons promené avec Martine, qui, quel bonheur, faisait la
traduction pour nous au resto.
Les lacs, ici, c’est n’importe quoi. Ils débordent et les
employés communaux tentent de limiter avec des sacs de sable. Peine perdue,
l’eau passe partout.
Arrêt dans un magasin de cadeaux, et la vendeuse nous dit
(en anglais) que nous sommes déjà venus la veille en reconnaissant Guylaine… Et
en arrivant au gîte, nous apprenons que nous sommes déjà venus, enfin, une
Guylaine Goze, le 15 avril de cette année. Mais il se trouve que c’est une
Guylaine Goze de Montréal.
Décidemment, depuis que ma femme a entrepris son changement,
je ne la reconnais plus.
16 juin
Golden
« The
tap » pour le lunch.
A peine quitté Revelstoke, un arrêt balade sur « le
sentier du chou puant » (c’était écrit en français aussi).
Promenade aménagée sur des planches de bois souvent
au-dessus de l’eau.
Puis retour à la voiture, et, ¼ d’heure plus tard, un ours
balade placidement sur le bas-côté.
Il nous a fallu quelques secondes pour réaliser. Oui, oui, c’était bien un ours, brun.
Tranquillou !
Nous sommes contents !
Arrêt à la maison des parcs nationaux. Une hôtesse
francophone. Yes ! Nous avons le
sésame à accrocher au rétro pour visiter les parcs nationaux. Et cette année,
150ème anniversaire du Canada oblige, l’entrée est gratuite.
Puis Office de Tourisme de Golden après 1h sans rien, ne pas
tomber en panne d’essence par ici.
Re-francophone, on nous indique le centre, et voilà, on y
est, et c’est tout mignon.
Bon, Lake Louise, Banff, Canmore nous attendent.
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