19 juil. 2017

Balade dans l'ouest américain, suite et fin.

16 juin
Golden – soleil ennuagé
Philippe
Qualité de vie ! Dans ce petit village perdu dans la montagne, et quelle montagne, tout le monde se balade tranquillement. Que ce soit en gros pick-up avec de très gros moteurs (5l mini) ou à pied.
Les gens se connaissent, c’est tout petit, nous sommes les seuls étrangers au village, à la terrasse de ce petit restaurant.
Les gens sont cools, et ce depuis notre arrivée sur le sol américain.
Ici, la seule urgence ce sont les véhicules du même nom. Pourquoi courir, si ce n’est pour garder la forme ?
Une « Chevelle » d’époque passe à 30 km/h en faisant le bruit d’un avion, et cela déclenche juste l’admiration des gens qui sont en terrasse
Ce matin, l’ours noir que nous avons rencontré, et qui se promenait placidement sur le bord de la route, était lui aussi tranquille.
Ici pas d’association anti-ours et de tags, comme en Ariège. L’ours brun et le grizzly sont valorisés et deviennent un argument de tourisme dans cette contrée immense et sidérante.
La grande route est droite, avec quelques grandes courbes, elle monte, elle descend.

17 juin
Banff – « Elk et Oorsman » pour le déjeuner
En étage, nous dominons la rue principale de Banff. Beaucoup de boutiques de souvenirs, mais aussi de belles galeries.
On aurait bien rapporté un bel ours sculpté, mais nous craignons le supplément de bagages. Et surtout le prix…
Le temps est doux. Quelle chance d’être ici ! C’était un rêve, et là c’est la réalité. Ces montagnes tout autour !
Cet aprèm’ on essaie les sources d’eau chaude ? Et puis une balade ? Les ours…

19 juin
Miette Hot Spring
Les piscines d’eau chaude sont plus grandes qu’à Banff, mais cette fois nous ne nous baignons pas, nous mangeons un sandwich en regardant les gens barboter/mijoter.
5ème ours ce matin, après 3 wapitis.
Ils ont l’air de se moquer totalement de la présence des humains. Sans doute tant que l’on ne cherche pas à les approcher plus…
Changement de programme, ce soir Blue River au lieu de Hinton. Apparemment un trou paumé, mais avec des motels. Et, parait-il, de la route non revêtue pour y accéder.
On s’en moque, on a un quat’quat’.
Hier le lac bleu (et quel bleu !), puis le glacier. Waouh !!!
Philippe
Banff : un peu Megève, ou St Tropez des montagnes. Plein de boutiques de souvenirs, mais pas tous chinois. Et les restaurants au-dessus. Un monde fou sur les trottoirs. Mais quand même, la montagne tout autour. Superbe montagne.
Route vers Jasper large et droite, la « route des glaciers ». Comme toujours ici, tout le monde roule à 10 km/h de plus que la vitesse autorisée, tolérance apparemment.
En route, les animaux sauvages sont signalés par des voitures arrêtées sur le bord.
Cette route des glaciers est magnifique, et tellement longue que l’on devient presque blasé au bout de 300 km.
Les glaciers, eux, sont sur leur fin. Des bornes qui jalonnent leur recul font oublier que toute la vallée que nous empruntons en voiture était elle-même remplie par le glacier il y a quelques milliers d’années. Et que même si la fonte s’accélère, elle n’a pas commencé hier.

20 juin
Clearwater
Un café/snack improbable pour le « lunch ».
Village à peine plus grand que Blue River où nous avons dormi.
Mais on commence à voir des pâturages avec des vaches, des maisons dans les prés. Nous quittons les zones quasi désertes (d’humains).
Nous avons eu un bon expresso bien serré d’ici, dans une baraque en rondins au succès fou (1/2h de queue). Très local, typique, agréable.
Le soleil chauffe, puis quelques gouttes de pluie.
Le bermuda, la jupe, les sandales, ne sont pas sortis de la valise pour l’instant. Et en France il fait très chaud.
Les vacances passent à une vitesse…
Dans une semaine j’aurai repris la lutte, et il y aura de quoi faire.
Philippe
Clearwater sous la pluie après le soleil et un expresso amer chez « Moose ».
Maintenant une salade Caesar en terrasse, mais abritée des gouttes.
Le garagiste voisin a pris la pause lunch dans sa voiture qui perd sa peinture, 15 mn et retour au boulot.
Les voitures sont plus grosses, les places de parking très larges, c’est cool.
L’habitant est souriant et aimable, même s’il ne nous a jamais vu. C’est cool aussi.
Sur la route, des chauffeurs respectueux des piétons et des panneaux.
Leurs maisons ? En bois, construites d’une façon finalement bien plus écologique que dans la vieille Europe qui veut donner des leçons.
Ici il n’y a pas eu d’envahisseurs venus de l’Est, du Nord, de l’Ouest... et du coup les villes ne sont pas construites sur des collines, il n’y a pas de châteaux, de tours de guet.

21 juin
Eté, et d’ailleurs, bermuda et sandales, enfin.
Lunch à Lillooet, Kilomètre 0 de la route de la ruée vers l’or.
J’ai commandé un breakfast avec des pancakes, j’y pensais depuis le début du voyage. Ils sont énormes !
Rassemblement de « natives » dans un parc, beaucoup de réserves traversées.
Hier, Kamloops, une vraie ville, et les poubelles n’étaient plus anti ours. Ici oui.
Philippe
22° - Soleil
En route vers Whistler depuis Kamloops.
Les paysages changent à mesure que l’on se rapproche du Pacifique. La 99 est une petite route pour la région, elle n’a pas 4 voies. Elle serpente dans une « petite » vallée qui est soit toute pelée, soit couverte de sapins. Le cours d’eau est un gros fleuve.
Les réserves indiennes se succèdent, et autour de leurs maisons, des cimetières de voitures.
Des camping-cars et peu d’animaux, si ce n’est des aigles royaux, dont un dans son nid, qui domine la route.
L’hôtel de Kamloops datait de 1925 et cette petite ville est bien sympathique. Surtout les maisons perchées tout autour et qui ont une vue imprenable sur le cours d’eau et la ville, cernée de moyenne montagne. Le parc, avec ses chiens de prairie, est bien agréable pour la balade du soir. On se salue entre piétons.

22 juin
Philippe
Whistler – Midi, 25°, soleil
Bon, ici il n’y a pas de gros, enfin, presque pas. Par contre des boutiques de VTT de descente, à la vente ou à la location, il y en a partout.
Pourquoi ? Parce qu’ici on ne laisse pas la station dormir l’été en attendant le retour de la neige.
Non, les pistes de ski sont transformées en pistes de descentes VTT.
Du coup, le site est super animé, les hôtels pleins.
A 120 km de Vancouver et de son million d’habitants, Whistler a tout compris.
Guylaine
En terrasse, nous recherchons l’ombre.
En face de nous, des fous descendent les pistes en VTT, avec tout l’attirail de rigueur.
Whistler, on dirait un décor de cinéma.
La station a été construite pour les JO de Vancouver en 2010. Tout est nickel et toutes les grandes marques de sport ont leur boutique.
Les prix sont plus élevés qu’à Blue River, les tenues sont plus étudiées.
Un monde à part, bien agréable pour notre dernier jour canadien. Et nous avons décidé de ne rien faire. Enfin, hormis évaluer le poids des valises (les comics pour Joan sont lourds).
Mes mollets vont peut-être prendre un peu de couleur. Pour le visage et les bras ça va.




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire