9 déc. 2017

Réflexions sur le militantisme et l'amitié

Comment un mouvement, une association, peuvent changer une part de notre vie ?
Militante dans l’âme, je suis, je crois, née comme cela.
Par ma première époque militante, dans l’humanitaire - 20 ans de ma vie ! -  j’ai connu des personnes qui sont devenues des ami(e)s, qui le sont toujours pour la plupart, même si j’ai laissé derrière moi cette association dont les buts ne me correspondaient plus vraiment.
Par ma deuxième époque militante, toujours en cours, j’ai connu d’autres personnes qui sont devenues des ami(e)s.
Ces amis, indispensables à ma vie, anciens et nouveaux, sont là.
Ma deuxième époque militante est en train de se déliter, même si je continuerai toujours à me battre pour des idées profondément ancrées en moi. 
Se déliter parce que les équipes changent, parce que l’on voudrait me faire passer d’un militantisme convivial et chaleureux à un militantisme « droit au but » où l’affect n’a plus de place.
Mais les personnes que j’ai connues dans ce mouvement et avec qui un lien fort s’est noué, elles restent dans ma vie.
Nous avons les mêmes valeurs morales, et au-delà, des choses à partager dans tant de domaines.
Quand ma Dany me joue « Imagine » à la guitare et que je sais qu’elle a travaillé ce morceau pour moi, cela me touche profondément.
Quand la petite Lolo m’appelle parce qu’elle ne va pas fort et qu’elle me remercie d’être là, cela me touche profondément.
Quand nous avons la chance de passer de belles soirées avec M & G-L, que nous n’aurions jamais rencontrés sans ce mouvement,
Quand, avec A & T, nous tissons une complicité qui fait chaud au cœur,
Quand l’irlandais nous invite pour fêter son départ en retraite, au titre de ses amis,
Quand Fabrizio m’envoie des petits textos touchants,
Tout cela fait maintenant partie de ce qui rend ma vie belle et chaude.
Les valeurs restent, et avec ou sans militantisme, ils sont là et seront là.
Filou et Daniel, vous restez mes frères de cœur.
Merci à vous tous d’être là, et tant pis si le militantisme change. Je vous ai gagnés, vous !


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