17 juin 2022
Philippe – Belfast – pluvieux
Ce matin pluie bien établie en direction d’Antrim.
Ça doit être sympa… et puis on pourra peut-être y
boire notre expresso du matin.
Ben non, dans cette petite ville, où le lac, tout
proche, ne semble pas exister, le café expresso semble inconnu également.
Au hasard nous trouvons un centre commercial, ou
plutôt une zone commerciale. La pluie persistante nous donne la motivation pour
y faire le tour des enseignes. Généralement des marques internationales genre
Nike. Mais ils ont du café dans la chaîne Costa Café.
A midi, déjeuner chez Nando’s, chaîne aussi.
Bon, s’ils sont bien enrobés pour la plupart, ils
ont des excuses, à commencer par les menus des restaurants de chaîne qui ne
proposent que de la malbouffe. Même les crudités sont aspergées d’une sorte de
vinaigre sucré.
Décidemment, les 2 choses auxquelles il faut se
faire ici sont le climat et la « gastronomie ».
A 15h30, visite du musée immersif sur le Titanic (« immersif »…).
Bon, en 1900 Belfast faisait travailler les
enfants dans les filatures de lin (1er producteur d’Europe à l’époque),
parce qu’ils étaient petits et pouvaient passer sous les machines sans qu’il faille
les arrêter…
Donc, le Titanic, très grand, le plus grand pour l’époque.
Les accidents du travail, comment dire, le nombre
d’ouvriers décédés était calculé au pourcentage de la tonne de bateau.
Il a été construit en 2 ans, il a coulé en 2
heures.
Pas de vestiges exposés, pas de vaisselle
estampillée. Le choix étant de tout laisser « au fond », à 4 000
mètres de profondeur.
Notre visite du musée Titanic à Halifax en 2015
nous avait pourtant permis de voir des objets remontés.
A la fin de la visite, le soleil est revenu et
nous pouvons profiter d’une fin d’après-midi dans Belfast.
Les filles sont toutes pimpantes, frisettes
faites, mini-shorts enfilés, maquillage outrancier. Le fond de teint à la
truelle semble être la finition indispensable. Pas de complexe sur les kilos en
trop, c’est bien.
Les chiffres sont têtus : l’irlandais se sent
ivre au bout de … 10 pintes de bière. Guinness a de beaux jours devant elle.
Les centres commerciaux sont parfois utiles quand il pleut.
Beaucoup de magasins bas de gamme comme nos GIFI and co.
Mais la pluie ne durera que la demi-journée.
La visite du bâtiment ultra moderne et très récent construit
sur les anciens chantiers navals d’où est sorti le Titanic nous laisse sur
notre faim. Halifax, fin de l’aventure du Titanic, nous en avait plus appris.
Puis une fin d’après-midi à Belfast. Très animée, il est vendredi
soir.
Les jeunes s’habillent pour sortir, avec plus ou moins de
goût. Mais ici on a vraiment l’impression que l’on pourrait se balader enroulé
dans son rideau de douche que personne ne serait choqué. Et ça j’apprécie.
18 juin 2022
Le soleil est là, il restera jusqu’à notre départ. Pour nous
faire enrager sans doute. Mais le pull ou le blouson restent de rigueur, même
si les locaux, plus habitués, ont sorti t-shirts, shorts et sandales.
Encore et toujours des petites routes adorables. La mer,
toujours.
La côte est est apaisante, le côté sauvage c’est à l’ouest.
Gîte très sympathique à Newcastle, dernière étape « britannique ».
Vue sur les champs et les vaches.
A 18h nous allons dans la petite ville pour dîner. On sait que
l’irlandais dîne tôt. Mais là, tout est complet. On commence à envisager de
manger nos 2 barres de céréales de secours. Et puis un pub nous demande d’attendre
un peu pour avoir une table.
Ambiance très animée, tenues très samedi soir.
Un petit tour au bord de l’eau avant de regagner le gîte. Il
fait doux, c’est beau.
19 juin 2022
Nous ressortons d’Irlande du Nord sans nous en apercevoir,
comme nous y sommes rentrés.
Toujours des petites routes, toujours des petits endroits
adorables.
Arrivée à l’hôtel près de l’aéroport à 17h. Hôtel trouvé sur
Booking, plutôt haut de gamme.
Notre chambre n’est pas prête. Nous patienterons 1h dans le hall.
Pas de personnel francophone, pas de
boisson proposée. C’est long…
La chambre n’a rien d’extraordinaire.
Ressortir dîner tant que l’on peut encore espérer trouver un
resto qui ne soit pas complet. Et ce sera un resto indien. Avec un faux Elvis
sur le retour qui fait l’animation.
Bon repas, mais ici « no spicy » ça reste quand même
un peu hot pour mon palais.
Retour à l’hôtel, étaler tous les achats qui étaient
éparpillés dans la voiture, refaire les valises en se partageant les charges.
Le moment que je déteste.
20 juin 2022
Journée à oublier.
Ramener la voiture pour 7h, mais encore faut-il trouver le bon
comptoir Hertz.
Au bon terminal au pas de course avec des valises qui pèsent.
Queue énorme à l’enregistrement. Seuls 2 comptoirs ouverts. L’heure
de départ est déjà dépassée.
Contrôles : ils font exprès d’être aussi tatillons ?
Quand nous arrivons dans la salle d’embarquement ils sont en
train de nous appeler par haut-parleur.
Arrivés avec un peu de retard à Roissy CDG, nos valises,
elles, ne sont pas là. Nous ne sommes pas les seuls dans ce cas.
Un dossier est fait pour bagages manquants.
Course vers la gare TGV, mais on va plus vite quand on n’a que
les bagages à main…
Le TGV a du retard, nous avons le temps d’avaler quelque
chose.
Arrivés à Aix TGV, pas de taxi, 50 personnes à peu près qui en
attendent un comme nous.
Bon, ce jour-là on va l’oublier.
9 jours après toujours pas de nouvelles de nos valises… On
donne l’adresse d’Ayguatebia pour Chronopost.
Reverrons-nous nos beaux pulls irlandais, le whiskey Dingle et
autres souvenirs ? Suspense.
Mais, malgré les tracas de fin, l’Irlande reste une
destination magnifique que je recommande à tous !
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