Jean Noël, mon Filou
En 1994, j’ai
connu par hasard un archéologue fouilleur. Le courant est passé très vite entre
nous, et il est devenu mon Ami avec un grand A, comme je crois être devenue son
Amie.
Je le considère même comme petit frère de cœur, moi qui suis
fille unique.
De mes proches, il est certainement celui qui connait le plus
de choses sur moi. Et je crois que je connais pas mal de choses sur lui, mais
je ne dirai rien !
Je vous dirai juste que nous avons fait une mémorable
croisière tous les deux dont nous nous souviendrons toute notre vie, où nous
avons parfaitement joué la comédie du parfait amour. Le Napoléon Bonaparte et
le Discofolies resteront gravés dans nos mémoires.
Nous étions tous
les deux dans une période sentimentale très, trop, calme, au début des années
2000. C’était mon compagnon de concerts. C’est aussi celui qui m’a oubliée une
fois au bord de la route.
Puis, un jour où j’allais le voir à la clinique, un visiteur
est arrivé. Un jeune homme charmant, sympathique. Il s’appelait Jean-Noël, et
je crois pouvoir dire que je suis la première à avoir fait sa connaissance.
Quelques temps plus tard, un vendredi soir, nous passions la
soirée chez une amie commune, avec Filou et deux autres copines. Jean-Noël était
annoncé, j’étais la seule à l’avoir déjà vu.
Jean-Noël est arrivé, dans ses petits souliers, sachant qu’il
était scruté avec attention. Mon impression première s’est confirmée :
c’était quelqu’un de bien !
Les années ont passé, nous nous sommes vus souvent à 4 ou
plus, et nous avons apprécié toujours un peu plus JNo.
Et j’ai senti mon Filou de plus en plus heureux, épanoui.
Son bonheur me faisait un bien fou.
Certes, on ne peut pas dire qu’ils se ressemblent tous les
deux !
Filou rêve, papillonne. JNo a les pieds sur terre, il
organise.
L’intérieur de JNo est un modèle de dépouillement, l’intérieur
de Filou est une explosion de couleurs.
L’intérieur de JNo est calme, chez Filou il y a toujours en
fond sonore de la musique.
J’admire la patience de JNo quand, en vacances, Filou visite
les sites antiques, et aux aurores, parce qu’il faut y être avant les
touristes. Sa patience devant la nouvelle marotte de Filou : les vinyles,
qu’il traque dans les bourses d’échanges.
Il y a quand même des points qui les rassemblent : la
plage, la Corse. Le fameux camping corse où Filou peut se perdre, tandis que
JNo prépare minutieusement le repas ou les activités de la journée.
Leur amour longtemps caché est peu à peu devenu connu des
proches.
Cet amour, tout ce qui les unit, me touche profondément.
Et d’en voir la concrétisation, par un bout de papier qui a
une sacrée importance, me fait un plaisir fou.
Je vous souhaite du bonheur comme s’il en pleuvait !
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