9 mai 2025

Vacances Ibériques

 

Voyage Ibérique

 

       Arrivés samedi 26 avril, et pour une fois ce 26 avril a été moins noir. Merci mon amour.

Le quartier de l’hôtel est cosmopolite, délabré par endroits, mais pas désagréable.

Une bonne trotte à pied pour arriver Praço do Commerço.

Beaucoup, beaucoup de monde. Et le Tage au bout.

Lisbonne est moins sinistrée qu’il y a 11 ans.

Resto superbe (prix aussi), et calamar grillé à point.

Un taxi pour le retour à l’hôtel, la remontée on ne la sentait pas.

Aujourd’hui 27 avril, nous avons pu prendre le 28 près de l’hôtel. Mais dans le sens « Pombal », près du terminus, pour pouvoir le prendre dans l’autre sens. C’était sans compter sur la cinquantaine de personnes qui faisaient la queue…

Donc, direction l’Alfama à pied. Un élévador bien caché nous évite une partie de la montée, et nous voilà au kiosque au-dessus de l’Alfama où je venais lire en buvant une orange pressée il y a 20 ans, quand je venais de rencontrer Philippe et que je ne savais pas encore que c’était mon dernier voyage en solitaire.

Arrêt obligé, puis petit resto touristique mais simple à côté.

Descente des escaliers et des ruelles de l’Alfama, qui sait qu’il est devenu un quartier recherché par les touristes. Les boîtes à clés y fleurissent.

On longe une grande rue moche pour aller vers le musée des azulejos. Puis, à un tiers du parcours, un bus passe et nous mène au musée.

Superbe ce musée, on en prend plein les yeux. Des azulejos de tous âges, des modernes, des religieux. Beau travail !

Et le jardin du musée avec une eau à bulles. Fatigués mais contents.

 

Philippe :

Musée des azulejos dans un ancien couvent. Très agréable visite. Beaucoup de touristes alors que nous ne sommes qu’en avril.

Les 26° sont très agréables. Quartier de l’Alfama retrouvé 11 ans plus tard. Le kiosque est toujours là, mais plus de jus d’orange.

Le 28 est toujours aussi blindé de touristes, et le prendre au terminus c’est l’assurance de perdre une heure.

Si on allait au Hard Rock Café ?

 

 

Lundi 28 avril :

Ce matin le 28 pas trop blindé jusqu’à son terminus provisoire : « Camoes ». Une place dont je me souvenais bien, un kiosque, un jus d’orange, un café.

Balade, photos, re-kiosque (un autre), on flâne, on profite des nombreux points de vue.

Puis on cherche un endroit pour manger une bricole, selon notre précepte de voyage économique : un seul vrai repas resto par jour. On trouve : 2 sandwichs, 2 eaux pour 7,20€.

Puis on va demander un café : pas de café. On pense que c’est parce que c’est le coup de feu, c’est plein à craquer et ils servent en priorité la nourriture que l’on choisit au comptoir.

Autres bars : café, non ! 5 fois !

Le téléphone ne veut plus envoyer les WhatsApp.

Un 28 vide, arrêté. Il nous dit qu’il n’est pas en fonctionnement.

Le marché des quais tout vide, tout éteint.

On prend un taxi pour revenir dans le centre vivant, pleins d’interrogations. Et la radio du taxi nous informe d’une panne géante d’électricité.

Praço do Commerço, on s’assoit pour boire un pot. Des français à la table à côté nous en disent plus : panne générale d’électricité en Espagne et au Portugal. Durée indéterminée, forcément. Le serveur nous le confirme.

Un texto pour prévenir Joan et le téléphone passe en mode avion pour préserver la batterie.

Heureusement, les jours sont longs !

 

 

Philippe :

Ce matin nous avons rusé et réussi à monter dans le 28. Et à s’y asseoir !

Arrivés à la place Camoes, un petit jus d’orange en regardant passer les tramways.

Promenade sur les hauteurs et arrêt kiosque à côté du musée de la pharmacie.

L’air est calme, le monde si tranquille en ce lundi 28 avril.

Pour déjeuner, nous avisons un bouclard légèrement surpeuplé, et mangeons pour 7€.

Le café est à 0,80€, mais nous ne l’aurons pas et notre portugais ne nous permet pas de comprendre pourquoi.

Dehors les tramways sont arrêtés un peu partout, avec quelquefois le conducteur qui bouquine tranquillement.

Après une pause sur l’herbe au bord du Tage, le Mercato. Tout noir.

Dans le taxi tout s’explique d’un coup : c’est la Coupure !

 

 

29 avril

Sintra, où nous sommes venus avec notre Nissan Juke de chez Avis.

Hier remontée à l’hôtel à pied. Taxis : niet. Un VTC nous demande 40€, je le traite de voleur.

Foule dans le centre et peu de choses à manger : une planche de tapas à payer en cash.

En fait plus grand-chose de possible quand l’électricité n’est plus…

Lecture à l’hôtel tant que la lumière du jour le permet.

Oui, je l’avoue, j’ai paniqué, imaginé des scenarii pour la suite du voyage.

Dodo à 21h30, merci les aides à dormir.

Vers 22h50 : Fiat Lux ! Heureuse !

La vie a repris son cours. Voiture manuelle, on n’a plus l’habitude. Sintra très belle mais très touristique.

 

1er mai :

Sans manif…

C’est « un peu » férié ici.

Sines, au bord de l’eau, sans doute très animé l’été.

Setubal m’a plu, enfin, juste le centre ancien. Un charme particulier qui semble authentique.

Hier, Evora, classé à l’Unesco.

D’abord un petit resto local, puis on trouve la partie touristique, et donc animée. Boutiques, restos, du charme.

Petite fraîcheur et petite pluie.

Ce matin soleil. Vers l’Algarve.

 

 

Philippe :

Peixena grelha. Resto que nous avons trouvé à Sines, en allant vers l’Algarve.

Setubal : centre ancien petit mais sympa. Dans une ville tentaculaire. Curieux !

La Nissan Juke est très agaçante avec ses alertes de vitesses et de tout. Les 38T me collent si je respecte les vitesses indiquées. Désactiver impérativement les alertes, quelle plaie !

 

 

 

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