C'était une semaine à spectacles.
Mercredi nous avons vu le fameux fils de son père, Thomas Dutronc.
J'aime le père, j'ai beaucoup aimé écouter les CD du fils.
Le jazz manouche ce n'est pas forcément mon truc, mais ses chansons me plaisent, et je trouve le personnage attachant.
Et puis, ne le nions pas, la ressemblance frappante avec le père est un atout, quand on aime le père.
La scène est étonnante, en l'attendant on se demande: pourquoi 2 lapins, un canard, une oie avec un casque?
Peut-être parce qu'il ne se prend pas du tout au sérieux?
On remarque aussi que la moyenne d'âge du public n'est pas forcément plus basse que celle du public de son père, que nous avons vu l'an dernier.
Thomas et ses musiciens arrivent et attaquent "silence on tourne, on tourne en rond". bien.
D'entrée c'est pêchu.
Puis il nous parle, de tout et de rien, de sa balade dans Aix avec ses musiciens.
Dans ses propos on comprend qu'il n'est pas de droite...
Ses musiciens ont l'art de se travestir en quelques secondes: cow-boys, chanteurs péruviens, Annie Cordy...
Entre ses chansons Thomas a toujours quelques chose à dire.
Et puis il y a des petits sketchs, celui du Pôle Emploi, drôle mais qui reflète tellement la réalité, celui de la publicité dans les grands magasins.
Tous les 7 jouent le jeu, sans jamais se prendre au sérieux, et qu'est ce que c'est agréable.
Puis, sur l'écran du fond, des caravanes, un gitan qui parle, et la musique devient complètement manouche.
Thomas se déchaîne, il se donne à fond avec sa guitare.
Sacré musicien!!
Est-ce un boeuf ou est-ce minutieusement préparé?
En tous cas cela nous emmène totalement dans son univers.
Un spectacle étonnant, prenant, différent.
Un homme humble, touché par les bravos.
Françoise et Jacques peuvent être fiers.
Quand c'est qu'il revient?
Et vendredi c'est Bedos, le père, car la question nous a été souvent posée.
Son dernier one man show.
Décidemment, après Dutronc père, Eddy Mitchell, Guy Bedos: on fait beaucoup dans les "dernière tournée".
Mais nous n'irons pas voir la dernière (en principe..) de Johnny!
Bedos il commence à m'être familier. Je l'ai vu tellement souvent sur scène.
Bizarre de se dire que là c'est la dernière.
A Sanary, sur la Côte d'Azur, Bedos...
Mais d'entrée la salle lui semble acquise.
Toujours quelques sketchs et beaucoup d'impro, certainement pas si improvisée que ça.
L'homme profondément humain est toujours là sous cette carapace cynique qu'il a toujours voulue montrer.
Tout le monde en prend pour son grade.
Il est de gauche, c'est sûr, mais il ne cautionne pas tout à gauche, bien loin de là.
Il a envie de parler de Melenchon, la salle ne suit pas, dommage.
Il parle de sa fille, Leslie. De son fils, Nicolas.
Il est fier de ses enfants et c'est touchant.
Et à la fin "comédiante, tragédiante", comme à chacun de ses spectacles.
Standing ovation.
J'ai une boule au ventre.
Hier soir nous l'avons vu dans son dernier film, il est bien!
La semaine prochaine c'est Juju, l'idole de ma jeunesse.....
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