18 oct. 2012

De l'autre côté de l'Atlantique

Voila quelques jours que nous sommes revenus du "nouveau continent".
Je ne manquerai pas de retranscrire au plus tôt notre carnet de voyage.
Déjà je peux essayer de faire part de mes impressions.
Le Québec, nous y étions en pays connu.
Le Québec reste cette contrée belle et hospitalière, et les 10 jours que nous y avons passé ont été du pur bonheur.
Bonheur de s'emplir les yeux de ces paysages grandioses et orangés par l'automne.
Bonheur de s'arrêter au bord du Saint Laurent et de goûter au calme et à la sérénité des rives du fleuve/mer.
Bonheur de se réveiller chez Christiane et Renald, de voir "le château  (Frontenac) par la fenêtre, puis de descendre prendre notre déjeuner en compagnie de nos hôtes et des autres occupants du gîte, et de s'y régaler des pains dorés à l'érable, des crêpes, et de toutes ces bonnes choses qui emplissent la table.
Bonheur de ces discussions, de ces échanges, entre québécois, américains, suisses, français.
Bonheur d'être baignés dans cet accent si agréable à nos oreilles, et maintenant si familier.
Bonheur de parcourir à nouveau Montréal en tous sens.
Cette ville qui vit, qui bouge, qui change, cette ville que j'aime tant.
Et puis, la frontière.
Cette frontière que je n'avais jamais voulu franchir jusque là.
Cette frontière dont le passage est stressant, douaniers aux visages fermés qui nous assaillent de questions sans se soucier de savoir si nous les comprenons.
Les photos, les empreintes, l'impression de rentrer dans un territoire hautement sécurisé.
Une fois cette étape passée, mon estomac se dénoue!
Les américains, ceux que l'on a imaginés, ceux que l'on voie dans les films, ils sont là en vrai.
L'Amérique, elle est devant nous, avec ses grosses voitures, ses villes à la "Main Street" souvent sans âme.
Et puis arrivés à Boston, là nous avons le temps de la découvrir, de faire connaissance.
Pour moi, les "idées reçues" ont la vie dure, et ma première journée est difficile.
La bannière étoilée qui flotte partout.
Le premier motel où l'on est pas spécialement bien accueillis.
Puis j'ouvre les yeux sur le paysage magnifique qui nous entoure.
La Nouvelle Angleterre est une splendeur.
Puis je m'aperçois que les américains sont sympathiques et serviables.
Qu'il suffit de leur dire que l'on a du mal à comprendre pour qu'ils parlent avec plus d'attention.
Bon, le rassemblement (pas bien gros, il est vrai) anti-avortement, composé de gens âgés et donc plus concernés par ce problème, me glace.
Les plaques minéralogiques qui affichent "war veteran".....
Tous les autocollants "we support our troups"....
Je ne suis pas à l'aise avec cela.
Mais en même temps, devant beaucoup de maisons, des petits panneaux de soutien à Obama ou Romney, et aux gouverneurs ou sénateurs candidats.
Petits panneaux respectés par les voisins.
Est-ce que chez nous, si nous affichions nous intentions de votre, elles seraient respectées?
Une leçon de tolérance peut-être?!
Les églises de tout poil aux abords des villes, là encore je tique.
Les méthodistes, les baptistes, les adventistes  et le dimanche matin une foule massée devant.
Du mal, encore, avec ces évangélistes que je pense englués dans leurs croyances.
Puis New York, la ville monde.
Une autre Amérique.
La première approche, par Time Square, n'est pas la meilleure.
Ces panneaux lumineux et défilants, cette foule, essentiellement de touristes, massée, ces personnages de Disney qui guettent le touriste pour la photo.
Trop cliché, je suis saoule de bruit et d'images.
Le lendemain nous découvrons New York par ses quartiers, et là je sens New York la vraie, la cosmopolite, avec une identité propre à chaque quartier.
Et le soir, le pont de Brooklyn à pied, avec vue sur la "skyline" cette ligne de gratte-ciel imposante et belle.
Ce voyage est passé trop vite.
Je ne sais toujours pas quoi penser vraiment des étasuniens, il me faudra du temps pour que tout cela s'analyse.
Mais je suis heureuse d'avoir enfin franchi cette foutue frontière!

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