Nous sommes entrés il y a quelques années dans une nouvelle
ère, « l’ère internet ».
Les débuts d’internet c’était le modem qui se connectait tout
doucement avec un petit bruit caractéristique dont les plus de 30 ans se
souviennent sans doute.
Ceux qui possédaient un ordinateur et un modem étaient des
privilégiés, et lorsque la connexion était établie on craignait qu’elle ne
s’interrompe à tout moment.
De temps en temps on s’aventurait à joindre une photo à un
message, et la photo s’affichait tout doucement, plus lentement que celle du
nouveau président à 20h un soir d’élection.
Pendant que nous étions connectés il était impossible de nous
joindre par téléphone, et le téléphone portable n’étant pas aussi répandu qu'aujourd’hui, nous étions donc souvent injoignables, seuls devant notre écran
d’ordinateur format vieille télé.
Puis certaines villes privilégiées ont été dotées du câble,
qui permettait une connexion plus rapide mais qui était quand même sujet à des
coupures intempestives.
Puis l’ADSL, toujours pour les privilégiés, puisque l’on était
éligible ou non selon notre lieu de résidence.
Et puis aujourd’hui nous avons quasiment tous notre ordinateur
de bureau avec un bel écran plat et/ou notre ordinateur portable qui par la
magie du wi-fi se connecte un peu partout. Et même en vacances au bout du monde
nous pouvons envoyer des photos en nombres pour faire rêver, ou râler, ceux qui
sont restés chez eux.
Et si cela ne suffit pas, nous avons la tablette tactile, que
l’on peut glisser dans son sac, et le fameux smartphone qui par la magie de la
3G, ou de la 4G en attendant les 5 & 6G, nous permet d’être toujours en
contact avec le monde, où que nous soyons.
Bien que je connaisse encore quelques endroits perdus sans
réseau, et où les gens vivent quand même, sans avoir l’air trop malheureux.
Et avec internet, les sites, au début peu nombreux, ont fleuris.
On veut en savoir plus sur quelqu’un : on tape son nom
sur Google et, à moins que la personne ne pratique aucune activité et n’ai
jamais participé à la moindre action, nous en savons toute de suite plus sur
elle.
Et le plus souvent nous voyons qu’elle a un profil Facebook.
Et si nous sommes aussi sur ce « réseau social » à
la fois décrié et libérateur pour certains, nous pouvons la demander en ami(e),
et quelquefois le hasard nous fait retrouver des vieilles connaissances
totalement perdues de vue.
Je suis sur Facebook et je trouve que c’est un excellent
réseau de partage d’idées.
J’y choisis mes ami(e)s.
Et je participe à des
discussions intéressantes ou très énervantes, selon les opinions de chacun.
Je sais que je suis « épiée », mais il se trouve que
je ne pratique pas d’activité illégale, alors cela m’est égal.
Certainement,
cela permet d’en savoir beaucoup sur moi, mais ce que Facebook sait, les
renseignements généraux le savent aussi, et eux sans mon accord.
J’y ai retrouvé des connaissances et renoué des amitiés, bref,
je ne fais pas partie de ceux qui poussent les hauts cris quand on leur en
parle.
Et quand un(e) ami(e) me laisse un commentaire gentil, me fait
suivre une photo en sachant que je vais l’apprécier, cela me fait toujours
plaisir.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire