28 déc. 2015

Manipulatrice perverse narcissique ou juste aigrie, méchante?

Elle a tout fait pour le séduire, perdu du poids, changé de look, le grand jeu quoi.
Il était plus âgé, il était son professeur, il était l'image du père. Ce père qu'elle vénère.
Il représentait une certaine réussite sociale, il avait l'aura de "celui qui sait".
Il était charmant, pas charmeur.
Il s'était promis de ne jamais céder aux oeillades de ses élèves.
Mais là il était un peu perdu après le décès de son père, ce départ si douloureux.
Elle l'a invité, a insisté, il a accepté.
Elle a déployé des trésors de douceur, de charme.
Il a succombé.
Elle l'a demandé en mariage, il n'était pas pressé, il n'était pas sur que la différence d'âge ne soit pas un obstacle sur la durée de leur union.
La famille a fait pression. La soeur ainée se mariait aussi, deux mariages le même jour, cela réduisait les frais.
Il a dit oui.
Ils ont eu un enfant.
L'école privé qui l'employait a fermé ses portes brutalement.
Il n'était plus professeur, il était chomeur.
Son aura avait perdu son éclat.
Il n'avait plus de famille, elle sa famille était loin.
Sa famille lui manquait.
Il était prêt à opérer un changement total dans sa vie: changer de région, apprendre un autre métier.
Il l'a fait, pour elle.
Il n'a pas choisi la région dont il révait, mais la région de sa belle famille.
Nouvelle installation, nouvelle vie.
Les dimanches chez les beaux-parents, rituel immuable.
Elle devient froide, blessante, boudeuse.
Elle n'a plus rien à voir avec l'étudiante charmeuse.
Malgré tout un autre enfant nait.
Il se reconvertit dans un emploi moins prestigieux, moins bien payé.
Elle est de plus en plus absorbée par son travail, rentre de plus en plus tard.
Il s'occupe des enfants la plupart du temps.
Et puis elle part aussi le dimanche. Une amie serait dans la détresse...
Il lui est impossible d'avoir une discussion avec elle pour comprendre.
Elle s'est refermée comme une huitre, il se heurte à une coquille rugueuse, toujours.
Un jour elle lui dit qu'elle s'en va, qu'elle lui laisse les enfants.
Il sait qu'elle part pour quelqu'un. 
Il a compris que ces retards systématiques, ces kilomètres qui défilent au compteur de la voiture, cachent quelqu'un.
Il est soulagé, il n'aura plus a supporter sa bouderie permanente, ses sautes d'humeur, ses propos désobligeants.
Il est content de garder ses enfants avec lui, heureux même, il les aime tant.
Sa vie est compliquée, les enfants, encore tout jeunes, le boulot... 
Il ne peut compter sur personne si ils sont malades, si un retard survient.
Il n'a pas de temps pour lui, il est fatigué, mais les deux lutins sont là pour lui sourire.
Et puis une autre femme rentre dans sa vie.
Elle accepte les enfants, les enfants l'acceptent.
Il demande à leur mère de prendre les enfants un peu plus souvent, tout au moins comme cela a été décidé lors du divorce.
Ils ont envie de passer un peu de temps à deux.
Une année s'écoule.
Et puis la mère demande la garde des enfants au motif qu'ils sont malheureux avec leur "marâtre".
Le ciel lui tombe sur la tête.
Il se battra pour les garder.
Elle use de toutes sortes de stratagèmes pour qu'il craque, pour qu'ils craquent.
Les enfants sont au milieu d'une guerre qu'elle a déclaré, ils sont les bras qu'elle arme.
Ils disent "on veut que cela s'arrête".
La seule façon pour que cela s'arrête, c'est de lui donner ce qu'elle demande: la garde des enfants.
Il l'appelle pour lui dire qu'il est d'accord pour lui laisser les enfants.
Aucune joie au bout du fil, plutôt l'impression qu'elle a reçu un coup de massue.
Elle a gagné sans gloire... Et voulait-elle vraiment cette victoire?
Ne voulait-elle pas juste la guerre?
Au tour du père d'avoir "un week-end sur deux et la moitié des vacances scolaires".
Cela dure un temps.
Puis les enfants, soumis à l'emprise maternelle, ne veulent plus venir, déclarent devant les gendarmes ou l'avocat qu'ils sont maltraités.
Elle entame une nouvelle procédure: déchoir le père de son autorité et de ses droits de visite.
Elle gagne sur le droit de visite, il ne verra plus ses enfants.
L'autorité parentale, on ne peut la lui enlever, il faut des faits graves pour cela, et il n'a pas commis de faute.
A force de courriers recommandés, de mails, il arrive à obtenir de temps en temps des nouvelles, la loi lui permet d'en avoir.
Elle ne supporte plus de rendre des comptes.
Elle demande à nouveau la déchéance de l'autorité parentale.
Elle a fait parler ses enfants devant un avocat.
Ils ont oublié que leur père s'est occupé d'eux pendant 5 et 8 ans, ils ne veulent plus le voir.
Ils sont instrumentalisés, comme lobotomisés.
Tout ce que le père a pu faire pour le bien de ses enfants se retourne contre lui.
Elle gâche l'avenir de deux enfants qui auront bien du mal à construire une vie d'adulte.
Mais elle pavane.
Sans doute ne supporte t'elle pas que son ex-mari soit heureux avec une autre?
Sans doute veut-elle être toujours présente dans sa vie?
Et les enfants? Elle s'en moque, elle n'a pas d'instinct maternel.





1 commentaire:

  1. Une histoire banale, tellement banale, tellement triste pour les enfants.

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