Les voyages, mon plaisir, ma passion.
Chance, mon amoureux y a pris goût aussi.
J’ai des tas de projets de voyages en tête pour l’avenir, et
j’ai la chance d’en avoir fait déjà quelques uns.
Un voyage, cela coûte cher, même si l’on n’a pas des goûts
de luxe.
Un voyage, une fois terminé, ne laisse que des photos et des
objets rapportés.
Avec l’argent du voyage, de nos voyages, nous aurions pu
embellir notre maison, refaire la terrasse, changer toutes les huisseries.
Mais dans la maison nous ne faisons que l’indispensable…
Et même s’il ne reste rien de vraiment concret lorsque l’on
atterrit à Marignane (ou ailleurs), il y a tant de choses dans nos têtes.
Cela s’appelle les SOUVENIRS DE VOYAGE. Et c’est si bon de
s’y replonger, de savoir que c’est là, dans un coin de notre tête, à vie.
Dans ma tête il y a :
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L’odeur de tourbe que l’on sent dans le Connemara.
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Le merveilleux paysage que l’on voit du Healypass, dans
la Péninsule de Beara, en Irlande.
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Le petit jardin qui faisait salon de thé, dans un coin
perdu des Highlands d’Ecosse, tout près de ces belles vaches blondes à frange.
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L’émotion ressentie en voyant le panneau
« Natashquan », au bout de la route 132, au Québec. Le village de
Gilles Vigneault dont je rêvais depuis si longtemps. Si loin, mais si
beau !
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La croisière sur le Bosphore, dans ce vieux bateau,
avec les superbes maisons de bois qui bordent le détroit, et au bout, l’Asie,
pour la première fois de ma vie.
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Le café Pierre Loti, dans les hauteurs d’un quartier
perdu d’Istanbul, où la vue est à couper le souffle.
- Le "château de coton" de Pammukkale, en Turquie, un paysage qui paraît irréel.
- Le "château de coton" de Pammukkale, en Turquie, un paysage qui paraît irréel.
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La sérénité d’un paysage toscan en fin de journée,
quand le soleil baisse à l’horizon.
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L’émerveillement ressenti quand, au débouché d’une
ruelle nous avons face à nous le Palio de Sienne.
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Les petits « en-cas » dégustés devant les
baraques de bois de la place de la vieille ville de Prague, face au café Kafka.
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Les baleines, si proches de notre petit Zodiac, sur le
St Laurent, qui s’ébrouent et font leur show.
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Le petit village de Ste Rose du Nord, au bord du fjord
du Saguenay, où l’on voudrait rester pour l’éternité après avoir longuement
discuté avec la postière à qui nous venions juste acheter quelques timbres.
Elle n’avait pas beaucoup de clients, et nous, nous étions charmés par son
accent inimitable.
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Le lever de soleil sur le volcan Bromo. Même s’il
fallait se lever à 3h du matin pour prendre le temps d’y aller, il n’y avait
rien à regretter.
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Le coucher de soleil sur le temple Tanah Lot, rien à
dire, c’est simplement merveilleux.
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Le réveil au bord de la rivière Éternité, dans ce gîte
si chaleureux de Drummondville.
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Les rues du Boston victorien, majestueuses et calmes.
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La Sky Line de New York vue du pont de Brooklyn, à
l’heure ou les lumières de la nuit commencent à s’allumer,
-
La balade dans Provincetown, sans doute la ville la
plus gaie (et gay) que nous n’ayons jamais visitée, emplie de musique et de
joie.
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Le quai de Nyhavn, à Copenhague, si animé à l’heure de
la sortie des bureaux.
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Le musée Vasa de Stockholm avec son incroyable bateau
autour duquel le bâtiment a été construit, et l’histoire extraordinaire de ce
navire.
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Bryggen et ses maisons de bois colorées, son ambiance
de fête.
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Le petit port de Dobrak, au sud d’Oslo, où nous avons fêté
notre anniversaire de mariage face à la mer.
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Le soleil qui ne se couche pas, fin mai, au-delà du
cercle polaire, et cette lumière incroyable, inoubliable.
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L’Alhambra de Grenade au coucher du soleil, vu de la
terrasse d’un petit restaurant situé juste en face.
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Le cap Finsterra, l’endroit le plus à l’Ouest du
continent européen, où les pèlerins de St Jacques de Compostelle déposent leurs
chaussures usées.
- Les jus d'oranges frais pressés, dégustés sur la petite terrasse qui domine le quartier de l'Alfama, à Lisbonne.
- Les jus d'oranges frais pressés, dégustés sur la petite terrasse qui domine le quartier de l'Alfama, à Lisbonne.
-
La plus vieille bibliothèque d’Europe, à Porto, avec
son escalier en huit.
-
L’arrivée vers la vieille ville de Québec par le bateau
qui traverse le Saint Laurent au départ de Levis, avec le Château Frontenac qui
nous domine, et puis le petit café que nous buvons toujours au même endroit,
sur la Place Royale, après avoir débarqué.
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Les pubs de Halifax et leurs musiciens qui se succèdent
et nous enivrent de musique celtique.
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Le petit village acadien de Caraquet où toutes les maisons sont fières
d’arborer le drapeau acadien qui symbolise leur histoire douloureuse.
-
L’arrivée à Cap aux Meules, aux Iles de la Madeleine
tant espérées, et à la hauteur de nos espérances. Ses artistes, ses maisons si
colorées, ce petit café du port de La Grâve où la serveuse était pianiste entre
deux plats. Ce magnifique chapelet d’îles où j’étais comme sur un nuage pendant
trois jours.
Et tant d'autres choses encore!
Et tant d'autres choses encore!
Et tous ces instantanés, tous ces moments qui restent gravés,
me rendent riche de souvenirs à la valeur inestimable.
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