Une foule immense au Zénith de Toulon comme au Dôme de
Marseille.
Une fouille dans les règles, contexte oblige.
Le bandana rouge est très porté. Il se vend d’ailleurs.
En première partie, un jeune chanteur à casquette en velours
et son guitariste : Gauvain Sers. Des paroles qui ont du sens et de belles
mélodies.
J’espère qu’il tracera sa route dans le monde de la chanson
intelligente.
Un court moment après son départ, la salle s’éteint, et,
derrière le rideau, la silhouette de Renaud.
Reconnaissable entre mille.
Et le rideau se lève.
Et c’est bien lui.
Tonnerre d’applaudissements, cris de joie.
Veste noire, pantalon de cuir noir, t-shirt soutenant Yvan
Colonna, bandana rouge.
Moi j’ai les yeux humides, l’émotion me submerge.
L’avoir vu si bas, diminué, et le revoir debout, apparemment
heureux, touché, ému lui aussi !
Les chansons s’enchainent. Quelques nouvelles, beaucoup d’anciennes,
reprises par tout le public.
Un public unique, différent de tous les autres.
Un public qui
aime Renaud profondément. Pas que ses chansons : l’homme, l’humain Renaud.
Il parle quelquefois, pas énormément, raconte une ou deux
anecdotes.
Sa voix ? Oui, elle est abîmée, non il ne chante pas
toujours juste.
Le public s'en moque, il est là et c’est bien le principal. On
le savait tellement loin.
La veste saute, et il est fier d’arborer son t-shirt.
Renaud a toujours une cause à défendre, et cela fait partie
des raisons de l’amour qu’on lui porte.
Tiens, quelques chansons que l’on avait un peu oubliées.
Mais tous les classiques sont là, et il y en a.
L’étendue de son répertoire est grande.
La qualité de son répertoire est admirable.
Ses musiciens ? Tous nouveaux. Plus de Jean-Louis Roque,
de Jean-Pierre Buccolo, d’Alain Lanty.
Mais tous talentueux.
Un chef d’orchestre, Michael Ohayon, qui saute partout, qui a
l’air d’avoir du mal à réaliser qu’il accompagne Renaud.
« Mistral gagnant » : toute la salle debout.
La chanson déclarée « plus belle de tous les temps »
le mérite.
Encore les yeux humides…
Après un semblant d’au revoir, Renaud revient avec ses
musiciens.
Un long medley de tous les titres qu’il n’a pas eu le temps de
chanter.
Une salle totalement échauffée et debout.
Les décors de son spectacle sont originaux, étonnants.
Et après son dernier salut, un oiseau numérique se met à voler
et prend feu.
Renaud, le Phénix.
Merci.
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