Paris en hiver, Paris en période de vacances, ça reste
Paris, mais :
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Il fait très froid.
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Il y a du monde partout, et pour visiter quelque
chose il faut faire la queue dans le froid glacial.
Mais bon, trêve de plaintes, Paris c’est beau même quand il
fait (très) froid et qu’il y a du monde.
L’expo Coluche à l’Hôtel de Ville : bon, 1h15 de queue,
avec le soleil au départ, puis sans soleil, donc en dansant d’un pied sur l’autre
pour éviter le froid aux pieds.
Mais quand même, c’est Coluche, ses écrits, ses costumes de
scène, des vidéos de ses interventions télé, des photos.
Oui, des photos avec ses potes du Café de la Gare, avec
Dewaere… Je reste plantée devant un bon moment.
Il nous manque encore l’Enfoiré ! Beaucoup !
L’expo Chtchoukine à la fondation Vuitton. Oui, de toute
beauté, mais à admirer dans d’autres conditions.
Le bâtiment de la fondation ne m’emballe pas plus que ça.
Sans doute était-il mieux avant que Buren n’y ajoute sa touche de couleur, pas
indispensable à mon goût.
Mais on ne peut que saluer l’originalité de l’architecture
et des matériaux.
Malgré les réservations par internet faites bien en amont,
trop de personnes qui rentrent pour un même créneau horaire.
Donc trop de personnes devant les tableaux.
Et quand on peut arriver devant un tableau, on n’ose pas
prendre le temps de l’admiration car on a l’impression de gêner.
Une légère frustration en sortant…
Et là il faut attendre la mini-navette qui ramène les
visiteurs à la place de l’Etoile.
Et il y a plus de personnes que la navette ne peut en
contenir…
Alors : « j’étais là avant », « mais il
ne pourrait pas mettre des navettes plus grandes » … Et, comble, un
chauffeur repart à vide ! Sans doute avait-il fini sa journée de travail
et allait gouter un repos bien mérité. Normal. Mais pas pour tout le monde…
De belles pièces de théâtre, à des prix prohibitifs, mais
bon… On a déjà testé le 3ème balcon et nous n’avons vu que le crane
des acteurs.
Mais « les ouvreuses sont payées uniquement au
pourboire », ça j’ai toujours du mal à l’avaler !
Et puis il y a Paris, ses façades, ses quartiers chics, ses
quartiers bobos, ses quartiers populaires.
Je les aime tous !
J’ai l’impression que je ne pourrais jamais m’en lasser.
Mais là il faisait un peu trop froid pour flâner. Alors les
arrêts cafés, Perrier, ou autres, étaient fréquents.
Et les bistrots parisiens ont un charme que je n’arrive que
rarement à retrouver dans certaines villes de « province » (qu’est-il
correct de dire maintenant : province, région, territoire ? ces
changements réguliers d’appellations m’amusent beaucoup).
Alors, contents mais restant un peu sur notre faim, nous
nous sommes promis de retourner rapidement à Paris, MAIS hors vacances scolaires,
et au printemps ou en automne !
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