17 août 2018

Singapour Bali 2018


25/06 – Singapour – Chinatown
Hier, léger retard au décollage à Marignane. Grève des contrôleurs aériens. Dans les annonces, nous avons bien compris que le commandant de bord et le chef de cabine désapprouvaient ces grèves !
A Amsterdam, pas le temps de trainer pour avoir la correspondance pour Singapour. Dommage, j’aime beaucoup cet aéroport.
Nuit dans l’avion, entre le repas du soir, pas mauvais, et le petit déjeuner, copieux. Sommeil en petits pointillés, yeux qui piquent.
Du coup, avec 6 h de décalage, nous sommes passés du petit déjeuner au diner, direct. Diner chinois, puisque notre hôtel à Singapour est en bordure du quartier chinois et que nous n’avons pas le courage d’aller beaucoup plus loin. Sans viande pour moi, toujours la même appréhension…
De l’aéroport à l’hôtel, un gros taxi monospace. La grosse berline qui le précédait n’a pas voulu de nous et de nos deux grosses valises.
Vu plein de trucs que l’on avait vus en photo : les fameux arbres…
A l’hôtel, bon accueil : serviette rafraichissante et cocktail de fruits. Chambre 223, pas bien grande, un velux au plafond mansardé, mais ça ira très bien pour se remettre.
Du mal à réaliser que l’on est là. Tellement de questionnements depuis le début de cette année 2018. Mais ça y est : vacances !

26/07 – Singapore Center (mall) – 11h30
Nuit entrecoupée, mais dans un vrai lit.
Le café que l’on peut se faire soi-même à l’hôtel est très mauvais. Alors nous sommes partis en quête : petit endroit sympa (très) climatisé, muffin et cake aux cranberry délicieux, mais le café, pas moyen pour moi. Se mettre au thé !
Nous avons pris le métro avec succès. Tout est nickel. Pas un papier, pas un mégot et ça sent bon.
Bon, là il pleut à verses, restons dans le mall en attendant.

Même jour – Clarke Quay – 18h30
Cocktail au bord de la rivière. Un peu d’air frais, plein d’animation. Quartier très fréquenté par les occidentaux.
Nous arrivons de « Little India », que des indiens, tout est écrit en nouilles indiennes, odeurs de curry et d’épices.
Avant : Orchard Road, boutiques de luxe, centres commerciaux de luxe. Les climatiseurs, très actifs, rafraichissent aussi la rue car les portes sont toutes grandes ouvertes.

27/06 – Raffles City (mall) – 17h
Arrêt café (pour mon amoureux, moi j’ai arrêté le café, trop infâme pour moi. Mais bon, le thé, ce matin, c’était de l’eau chaude) et tranche de cake.
Nous en avons plein les crayons.
Ce matin, le jardin botanique. Une splendeur, fabuleux. Des fleurs dont on ignorait l’existence.
Puis la « Cloud Forest », très humide mais très belle.
Entre les deux : un McDo… Oui, on a honte, mais c’était ça ou manger encore chinois, et nous craignons la saturation, notre voyage commence à peine.
Nous avons vu de près les fameux faux arbres qui deviennent peu à peu les symboles de Singapour. Pas pu les visiter car : « risque d’orage » Mais cela fait quand même bizarre d’être quasiment au pied de ces immenses choses que nous voyions dans les documentaires.
Chaleur dehors, mais supportable. Très peu de soleil et averses fréquentes, d’ailleurs beaucoup d’endroits couverts, on voit qu’ils sont habitués.
Tout est propre, le sol, les toilettes, le métro. Beaucoup d’agents d’entretien et personne ne jette un mégot. Beaucoup de respect.
Beaucoup de patience aussi quand nous avons du mal à nous faire comprendre.
Cette ville est immense, et l’on n’y ressent pas de stress.

28/06 – « Paris Baguette » dans le Wall Street de Singapour – 11h30
Nous sommes dans le royaume des traders et hommes d’affaires en tous genres.
Plein d’endroits pour luncher. En levant la tête, des tours, plus récentes qu’à NYC. Ce matin, soleil, et dès que l’on s’éloigne de la mer il fait très chaud. Nous avons eu de la chance d’avoir de la pluie durant ces deux jours, car aujourd’hui la température serait dure pour nous.
Les bagages sont à l’hôtel, d’où nous appellerons un taxi pour l’aéroport.
Ce soir Made doit nous attendre à Bali et nous mener chez  nos premiers hôtes. Certainement beaucoup de changement en perspective.
Singapour : 4ème puissance financière mondiale. Effectivement, ça sent la richesse. Pas vu de mendiants, mais ont-ils le droit de mendier ? Un pays où tout le monde aurait un toit et mangerait à sa faim, c’est possible ?

29/06 – Quelque part près d’Ubud, Kileki je crois – 10h30
Arrivés ici hier soir vers 23h. Made nous attendait. Gentil, rigolard, il apprend le français.
Accueil chaleureux de nos hôtes. Chambre monacale, hormis un lit très large. Eau froide seulement dans la salle de bain.
Ce matin, on ouvre la porte : plein de mini temples dans la cour. Des gens qui s’activent. Toute une famille apparemment. Un autre occidental dans la chambre d’à côté.
Petit déjeuner : pain perdu baignant dans l’huile et café imbuvable, mais ce n’est pas grave. Détail plus gênant : les coqs font un concours de chant à partir de 4h du matin…
On a voulu le « Bali autrement », il faut s’y adapter !

30/06 – Resto près d’Ubud, emmenés par Made – 12h30
Mieux dormi, moins entendu les coqs. Ils ont sans doute chanté autant, mais on s’y est vite habitué.
A 9h, Made était là pour notre « day trip ».
Parc des éléphants. Oui, intéressant de voir des éléphants de près, mais cela fait quand même attraction pour touristes.
Puis, visite d’une rizière à touristes. Chemin trop irrégulier et glissant pour ma cheville que je tiens à conserver opérationnelle jusqu’à la fin des vacances.
Reste la cascade. Va-t-elle être payante elle aussi ? Fini les day trips, on va se balader seul maintenant.
Demain Amed, sans doute moins touristique. La succession ininterrompue de boutiques sur 3kms avant Ubud et autant après : lassant. Surtout que l’on se fait interpeler tous les 50m par les chauffeurs.
Hier soir le taxi a eu du mal à trouver notre homestay, et nous étions au milieu de nulle part. Petit coup de stress. Puis, téléphone aidant, il a trouvé. Ce soir, pareil ?
Les paysages sont magnifiques, même si, pour moi, abondance de temples nuit…

01/07 – Devant le homestay en attendant Made – 9h
Dernière nuit à Kileki. Hier soir encore, le taxi a eu du mal à trouver, mais Philippe avait pris des repères.
D’ailleurs il s’est enrhumé (aucun rapport, mais sans doute merci la clim singapourienne), ici, faut le faire.
Les coqs chantent inlassablement. Le petit chien du lieu se balade. Pas de chat. Soleil voilé. Ici aussi, le temps se dérègle, il pleut en dehors de la saison des pluies.
Cette nuit j’ai remonté le couvre-lit, presque fraiches les nuits ! Moi ça me va.
Et maintenant prêts pour de nouvelles découvertes. Espoirs de baignades.
Je regarde la jeune fille qui dépose les offrandes devant chaque statue, chaque entrée.
Dehors, le riz sèche, étendu sur des bâches sur la route.

02/07 – Table du petit déjeuner à Amed – 9h
La route a été longue hier pour arriver à Amed. Les distances sont courtes, mais, vu la circulation, la vitesse moyenne est très basse.
Mais de beaux paysages et une agréable dégustation de cafés et thés en cours de route, au milieu d’une plantation. Nous n’avons toujours pas osé goûter le « luwak coffee ».
Arrivés à Amed, nous ouvrons grand les yeux. C’est superbe. Rien à voir avec Kileki. Le homestay a le luxe d’un bel hôtel, air conditionné, eau chaude, belle chambre avec vue sur les champs. Le mont Agung nous nargue avec sa fumée.
Nous avons marché 10 mn jusqu’à la plage. Une bonne baignade dans l’océan Indien, sur une plage de sable noir volcanique. Un régal. On est bien !

02/07 – Petit warung sur la plage d’Amed – 15h
Nous venons de nous baigner. Philippe a fait du « snorkeling » avec masque et tuba, et vu de jolis petits poissons.
Un touriste occidental de temps en temps. Sinon des locaux qui s’activent à des constructions, qui s’occupent de leurs bateaux, qui flânent. Elles sont loin les plages bondées de nos côtes, où nous n’allons jamais d’ailleurs.
Des couleurs, des odeurs, plein de végétation. On est ailleurs !
Le soleil tape, mais un petit vent le rend supportable. Pour les coups de soleil, on verra bien…

03/07 – Warung Deva – 14h45
Quelque part dans les rizières, près de Sidemen.
Ce matin départ à 9h d’Amed. Made était en avance.
Visite de Tirtagangga. Superbe plan d’eau avec fleurs, statues. Les jardins, surtout aquatiques, du roi, du temps où Bali était un royaume.
Une merveille. On y serait bien resté des heures, mais Made ne nous a pas lâchés…
Puis, route étroite et sinueuse, encombrée de camions transportant les pierres de lave noires, jusqu’aux abords de Sidemen.
Là, on s’arrête sur une route en terre battue d’où part un petit sentier pour notre homestay. Léger moment d’angoisse. Puis : la chambre est parfaite et accueillante, la cour est fleurie, les enfants nous demandent : « what is your name ? ». Rassurée.
Le temps de poser les bagages, et nous partons à la recherche d’un endroit où déjeuner. Le premier warung fera l’affaire. Un autre couple d’occidentaux s’y installe aussi, et la maîtresse de maison, toujours souriante, est dépassée par 4 commandes en même temps à 13h30.
Plus tard, le cuisinier (et sans doute aussi le mari), vient s’excuser pour l’attente, ils n’attendaient plus personne.

Même jour, un peu plus loin – café chic – 15h45
Après avoir marché une heure au milieu des rizières, café ou thé seront les bienvenus
Le chemin carrossable monte, descend, mais c’est calme, serein, vraiment très beau.
Des balinais avec des chapeaux pointus s’activent dans les rizières. On culpabilise un peu d’être en vacances au milieu de travailleurs, et surtout d’avoir un pouvoir d’achat supérieur au leur (à Singapour c’était plutôt nous les « pauvres »).
On se dit qu’ici, avec nos revenus français très moyens, on vivrait largement, voire dans l’opulence. Mais bon, j’ai toujours dit que j’adorais voir du pays, mais que c’est dans mon Sud de France que je veux vivre, avoir ma vie sociale. Alors nous continuerons à serrer nos fins de mois pour voyager encore et encore.

05/07 – Homestay Kanda à Sidemen – 8h
Made vient nous chercher à 9h pour prendre le bateau pour Nusa Penida à Sanur.
Nous sommes bien enrhumés tous les deux, original pour l’endroit et la saison…
Hier, rien écrit, pas vu passer la journée. Notre hôte, Jack (il nous avouera que ce n’est pas son vrai prénom), s’est transformé en chauffeur et nous a emmenés au village de Sidemen où je me suis laissée tenter par un superbe ikat jaune soleil. Pas donné, mais bon, je n’aurais pas l’occasion d’en acheter ailleurs ni plus tard.
Nous avons vu l’atelier de fabrication : compliqué, dur, rien d’automatisé, beaucoup de minutie.
Puis Klungkung, ancienne ville royale. Très (trop) animée. Visite du temple.
Puis Candi Dasa. Un resto recommandé par le Routard (Vincent’s) tenu par un hollandais. Nous avons invité Jack à manger avec nous, et nous avons parlé un peu de sa vie (in english).
Puis un lieu « hors du temps » : Tenganan. Un cul de sac, sans voiture. Des gens qui n’ont pas changé depuis des dizaines d’années. Nous apprendrons qu’ils pratiquent une religion animiste et ne peuvent se marier qu’entre eux au risque de se voir bannis du village. De l’artisanat en vente. Des coqs de combats partout, peints !
Un havre de paix, et qui parait même épargné par le tourisme.
Puis retour au homestay.
Départ pour trouver un endroit pour dîner. La nuit tombe (tous les soirs à 18h30), pas d’éclairage public. Philippe a sa lampe frontale et moi une lampe de poche. C’est l’équipement obligatoire.
Pour s’excuser de l’attente (on n’était pas pressé nous), le resto nous offre un cocktail, puis des bananes frites au sucre de canne.

06/07 – Astiti Hôtel - Nusa Penida – 9h15
J’attends la masseuse pour un « body scrub » et une pédicure (6€ chaque !).
Nous sommes encore plus perdus que d’habitude au milieu de cette île. A 10 minutes à pied : Crystal Bay, une splendeur, hier soir au coucher du soleil.
L’embarquement à Sanur a été folklo. Des gringalets de 50 kg attrapent nos valises et les mettent sur l’épaule pour les porter au bateau qui est arrimé bizarrement un peu loin…
Nous embarquons pieds nus, ils collectent nos chaussures dans un bac. Nous faisons une quinzaine de mètres, le temps d’avoir de l’eau jusqu’à mi-cuisses. Le bermuda est trempé. Il faut penser à vider ses poches avant !
A l’arrivée nous sommes attendus par un chauffeur qui nous fait clairement comprendre que nos grosses valises l’ennuient. Il dit : « all this for 2 days ? ». Oui, mais nous on est en vacances pour 3 semaines…
Nous avons un bungalow sympa avec la piscine en face. Autour, des terrains vagues, des balinais qui semblent ne pas avoir changé depuis le début du siècle dernier. Décalage ! Des petits cochons (baby guling), des poules et des coqs, des vaches.
Quand les touristes auront découvert en masse la splendeur de Crystal Bay, ce sera sans doute différent. Que deviendront ces gens ?
Bon, je sature un peu du riz, même s’il est accommodé avec des sauces différentes.

07/07 – même endroit – 9h15
Sale date. 63 ans que tu n’auras jamais.
Cet après-midi, bateau de retour à Sanur où Made nous attend pour nous mener à notre dernière destination : Canggu.
Y retrouver Michel qui était à Bali pour un séminaire, chouette non ?
Bon, le farniente à outrance, ce n’est pas trop mon truc. Seule activité hier : une bonne baignade à Crystal Bay, et du snorkeling pour Philippe. Faut dire que le rhume nous met un peu KO.
A Canggu nous prendrons plus nos marques.

09/07 – Quelque part après Celuk – Warung Dewa Malan – 14h
Belle journée avec Michel hier.
Brunch avec un copain à lui, français installé à Bali depuis longtemps, et sa compagne javanaise, qui a fait la gueule pendant tout le repas, mais d’après lui c’est  normal…
Pas de soucis d’argent le copain : maisons ici et là (Bali, France, Marrakech), gros bateau, voyages. Mais sympa.
Le brunch est au « W », prononcé « deubeul you » bien sûr. Même à St Tropez, je ne pense pas qu’ils aient l’équivalent. Luxueux, personnel aux petits soins. Buffet à volonté sur des dizaines de mètres. Toutes les boissons non alcoolisées à volonté. Bon, prix français, mais ça valait la peine.
Puis balade le long de la plage de Seminyak, en longeant tous les établissements équivalents. Il y a de l’argent à Bali, surtout là où il y a des touristes riches.
Nous sommes témoins d’une cérémonie. Nous ne saurons pas ce qui se célébrait.
Petit tour dans Seminyak, nous y retournerons tranquillement tous les deux pour magasiner, mais Michel nous a donné les bonnes adresses.
Aujourd’hui, Nyoman, le chauffeur attitré de la maison, est venu nous chercher à 11h pour Celuk, appelé aussi « le village de l’argent » pour ses fabricants de bijoux.
C’est lui qui décide où il nous arrête (commission à la clé ?). Donc, d’abord batik. Nous achetons des cadeaux pour les copains et pour nous.
Puis argent. Mon amoureux m’offre une bague devant laquelle je suis tombée en arrêt, et une paire de pendants représentant des fleurs de frangipaniers.
Puis Nyoman nous emmène dans ce grand warung avec vue sur les rizières. Un peu d’air, très agréable.

10/07 – « Deus es Machina » à Batu Bolong, plage de Canggu – 14h
Magasin de customisation et d’accessoires de moto, et restaurant. Il y a un heureux ! C’est sympa, le lieu et les alentours. Branché moto bien sûr, mais surf aussi. Clientèle jeune, ici on est toujours dans les plus vieux, et on s’en moque.
Nous avons trainé dans la maison jusqu’à 12h30. Ne rien faire dans ce cadre, tellement agréable.
Après tout, c’est les vacances et il faut se refaire une santé pour le retour.
J’ai repéré un sac à dos (un de plus…) mais on va voir le prix. Philippe repartira avec 2 t-shirt avec des motos dessus, étonnant, non ?

11/07 – « Koloni », juste à côté de « notre » villa Sawa – 14h
Que des occidentaux, la plupart seuls face à leur ordinateur portable. Sans doute plus de gens qui travaillent dans le coin que des touristes comme nous.
Un plat occidental : saumon (de Tasmanie) et purée de potiron. Ça nous change.
Nous allons maintenant partir à l’assaut de Seminyak pour magasiner, comme disent les québécois.
Ce matin nous n’avons rien fait, et c’est bon ! Et cette température, idéale ! Nous sommes quand même vernis.

12/07 – Starbucks (je sais, c’est mal) – Legian – 15h
Le but, c’était Kuta. Le taxi, appelé par Agus, a accepté le « meter » (compteur). En général ils ne veulent pas le mettre et prennent le double. D’accord, ce sont des sommes minimes, mais « touriste=pigeon », ça m’énerve.
Comme point de repère, nous avions donné le Hard Rock Café, que nous avions repéré en 2011 en plein centre de Kuta. Bien avant, le taxi nous dit qu’on y est quasiment et que l’on peut descendre. Apparemment nous n’étions pas intéressants pour lui.
Donc, lâchés à Legian, bien avant Kuta.
Boutiques à touristes en continu. Nous avons mangé une pizza en regardant passer les voitures au pas.
Des achats, des tongs pour Philippe qui trouve enfin que c’est pratique, et le mythique « Batik Keris » où je me gâte et gâte maman. Un haut, un foulard (un de plus), etc…
Amed et Sidemen sont loin. Ce sont deux Bali différents.
Se balader encore, puis prendre un taxi pour le retour. 1 heure minimum pour 15 km.
Le temps passe vite, on est si bien chez Béatrice et Michel. En arrivant à la villa Sawa, c’est toujours direct la piscine.

13/07 – Restaurant Sardine – Seminyak – 15h30
20 mn pour trouver un taxi (on aurait dû demander à Agus), qui n’a pas mis le compteur et avec qui nous n’avons pas fixé le prix à l’avance.
Destination le restaurant Sardine, recommandé par Béatrice et par le Routard.
Après avoir pas mal roulé, le taxi nous dit qu’on y est et que c’est 200 IDR !
Même pour aller à Kuta ça ne faisait pas ce prix. Je lui ai littéralement balancé un billet de 50 IDR en sortant de la voiture, ce qui était largement le prix. Il était alors prêt à descendre à 100 IDR, trop tard, moi j’étais déjà descendue de la voiture.
Pas de Sardine en vue. Un policier nous indique une rue en face. Des doutes mais on la prend, c’est la police quand même.
On redemande à une dame locale qui nous renvoie vers le carrefour d’où l’on vient. Là on redemande à la police (un autre) qui nous renvoie en face. On marche, longtemps, rien.
Prêts à abdiquer, on s’installe dans un resto assez chic, mais bon, « indonesian food, ou pizza, ou pâtes ». Non, c’est trop bête, c’est chez Sardine que l’on avait décidé d’aller.
On se lève et on hèle un autre taxi, qui nous mène enfin devant le restaurant tant convoité, pour 50 IDR convenus d’avance.
Quelle aventure. Mais quel restaurant !
Orchidées, tournesols, déco originale et belle, accueil plus que parfait. Et le poisson que nous commandons est délicieux.
Tout est rentré dans les valises ce matin.
Demain l’avion…







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