Il parait que la vie est faite de cycles.
Ces cycles seraient de
7 ans.
En y réfléchissant, je crois qu’il y a du vrai.
L’adolescence à partir de 14 ans, là j’ai bon.
En plein grand amour à 21 ans, oui.
La plénitude de cet amour avec un enfant qui l’a concrétisé,
oui, c’est autour des 28 ans.
A 35 ans, ceux qui me connaissent depuis fort longtemps savent
qu’il y a eu du changement. Je n’aime pas en parler.
A 42 ans, début de ma vraie adolescence, la 1ère je
ne l’avais pas vécue jusque dans les excès parce que j’ai rencontré très tôt
Jean-Jacques. Celle-là d’adolescence, tardive, c’était la période du tout et
n’importe quoi, où mon seul point de repère était mon fils, qui n’avait plus
que moi et pour qui je devais quand même rester dans les limites du
raisonnable.
A 49 ans, j’ai rencontré le 2ème grand amour, j’ai
retrouvé un équilibre perdu, je me suis installée, au propre comme au figuré,
dans une nouvelle vie.
A 56 ans, la plénitude de cette nouvelle vie. Les voyages à
deux, le militantisme à fond. De nouvelles connaissances qui entrent dans mon
paysage grâce aux valeurs communes de ce militantisme.
Bon, mon 10ème cycle aurait dû commencer l’an
dernier, mais on ne va pas chipoter, il a pris un peu de retard.
Donc, en 2021, j’ai vraiment conscience d’un nouveau cycle qui
commence.
Une amitié qui ne voulait plus rien dire : j’ai tranché
dans le vif. Et je ne le regrette pas, nous ne partagions plus rien depuis
longtemps.
Ceux qui me connaissent bien savent que les demi-mesures je ne
les connais pas bien.
Et puis ce militantisme, qui à la fois m’a toujours tenu à cœur,
mais qui parfois me pesait.
Me pesait parce qu’il y a une hiérarchie syndicale, parce que
si certains militants sont des camarades au sens noble de ce terme, d’autres « militent »
par opportunité, ou parce qu’il est quelquefois plus facile de militer
tranquillement, en suivant les directives d’une fédération, quitte à devoir
quelquefois se lever tôt ou rester au froid, que d’être à un poste de travail
tous les jours, toute l’année.
Et bien me voilà devenue simple adhérente d’une organisation
syndicale, celle qui correspond le plus à mes valeurs, et où je n’aurai plus à
m’autocensurer pour ne pas déplaire à ceux qui de toutes façons ne m’aiment
pas, et que je n'aime pas.
De ces années de militantisme, je garde le souvenir de belles
luttes victorieuses auprès de camarades de valeur et de valeurs. Le souvenir de
moments de fraternité partagée.
Et je garde des camarades-amis qui rendent ma vie plus belle.
Alors j’entame ce 10ème cycle avec un sentiment de
liberté qui fait un bien fou !
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