11 déc. 2021

Baléares: Minorque

 

25/09/21 – Gare maritime de Toulon – 15h40

Bon, on a cru qu’on aurait du mal à y arriver, vu que toutes les voies allant vers la gare maritime étaient coupées par des véhicules de police. Un policier, sympa, nous a dit que la manif (on ne saura pas quelle manif c’était) bloquait tout et qu’il serait difficile d’arriver. Léger stress.

Puis finalement on a pu tourner. Et nous voilà, 2ème voiture dans la file d’attente, et on a du temps devant nous.

On a ouvert le coffre pour que l’on puisse voir si l’on transportait des explosifs. Vu tout ce qu’il y a dans le coffre, je ne vois pas comment le coup d’œil rapide qui y a été jeté aurait pu distinguer un éventuel explosif. Enfin, si ça rassure…

La température annoncée à Minorque est bonne, et on doit débarquer à 6h, c’est tôt…

Enfin de vraies vacances à l’étranger. Excitée comme une puce !

 

26/09/21 – Cala en Porter – 20h

On réussit à manger à l’heure « normale ». Faut dire qu’il y a surtout des anglais.

A 6h ce matin, on sort du bateau. Il faisait nuit noire mais on a trouvé le centre de Ciutadella et un café ouvert.

Pour le café d’accord, mais les croissants c’est à partir de 7h.

Les locaux, tous hommes d’un certain âge, arrivent les uns après les autres. On se demande si leurs femmes les mettent dehors si tôt… Certains se mettent d’emblée à jouer aux cartes. La plupart ont les fameuses sandales minorquines, que je conseille vivement à mon amoureux.

On regarde le plan : on est à deux pas du centre ancien. Le jour se lève, on a eu nos croissants : on y va.

Cette ville est superbe, pleine de charme. La pierre rose au soleil rasant, ravissant.

Un petit port de plaisance où nous prenons notre 2ème café, vers 9h. Encore des locaux, un peu plus jeunes, qui petit-déjeunent copieusement version salée C’est vrai qu’il faut tenir jusqu’à 14h.

On attaque la visite de Minorque : on met le cap sur un cap justement. Joli, mais la station balnéaire par excellence, telle que l’on ne l’aime pas.

Tapas pour déjeuner. Portions énormes. Deux tapas chacun c’est trop.

Nous rejoignons notre hôtel à Cala en Porter. Ce sont des appartements en fait. Nous en avons un grand pour nous deux, au rez de chaussée, à deux pas de la piscine.

Une sieste, un plouf, une douche.

Balade dans cette petite ville, plutôt station balnéaire, où la plage est tout en bas, au pied d’une falaise.

Le centre de l’île, que l’on a traversé pour venir ici, est quasi désert, un peu aride, montagneux.

Au programme des jours à venir : petits villages de pécheurs, criques, réserve naturelle, Mahon (ou Mao ici), et la fabrique de chaussures d’Alaïor.

Philippe : même jour, même heure, même endroit.

Température 27 à 30°, grand soleil toute la journée.

Réveil à 5h sur le bateau ce matin, c’est tôt pour des vacances. Et à 6h10, nous quittons l’Italie, pardon, le Machin Express, compagnie italienne, qui nous a fait voyager par la mer jusqu’à Minorque.

Descente du bateau en 2ème position dans la nuit pour atterrir dans un café local, plein de papys locaux, qui se retrouvent pour taper le carton ou lire le journal local, dans une pièce de la taille d’un hall de gare avec un plafond à 3,50m où ils peuvent parler fort. A 6h30 un dimanche !

Ensuite petite balade en ville, pleine de petites rues pavées mais vide de touristes et d’habitant à cette heure matinale.

Sur le port de Ciutadella, d’autres qui prennent un brunch local. Ils connaissent les horaires, bizarres pour nous, qui gouvernent ce pays.

 

28/09/21 – Alaïor – 11h10 – Une terrasse place de la Constitucio.

La ville est comme endormie, il est sans doute trop tôt. Le soleil tape, mais la place ombragée par de grands bâtiments est fraiche.

Hier : Es Fornells. Petite ville moins touristique que celle où nous logeons, au bord de l’eau, tout en longueur.

Quelques jolies boutiques, un bon resto. Puis balade pour chercher une plage.

Paysage sans arbre, étonnant. Surtout quand on cherche un arbre pour une sieste.

Baignade dans une eau à température idéale. Dix personnes maximum sur la plage, textiles ou non textiles.

Puis Es Mercadal. Bourgade adorable où l’on aimerait rester. Tellement plus agréable que les stations balnéaires.

Des maisons blanches, plein de fils électriques entremêlés, mais souvent peints en blanc comme la maison. Tout est propre. Les gens sont très masqués. Je ne comprends pas le catalan d’ici.

Les « ensaïmadas », c’est délicieux. Il faudra voir si on peut en rapporter.

Philippe – mêmes jour, heure, endroit – 25° soleil.

Sur une île, la vie est cool.

Hier, visite de Fornells, une calanque bordée d’un village touristique sans trop. Que des petites maisons toutes blanches. Quelques ruines expliquées en espagnol (catalan ?) et en anglais. Français non.

La couleur de la Méditerranée est d’un bleu vraiment profond. Ici impossible de rater une photo.

Une plage microscopique au cœur de cette petite ville, le maillot de bain y est optionnel, et pourquoi pas.

Très peu de monde à Minorque, et c’est bien.

La plage, presque grande, de Cala Tirant est au bout d’une route non revêtue. Notre RAV 4 bleu est repeint en gris poussière.

L’eau est à 25°, pas de vague, quelques naturistes mais avec masque et tuba.

 

29/09/21 – Une terrasse sur le port d’Es Castell – 17h40 – 25° et brise.

Nous avons eu quelques gouttes de pluie ce matin et la météo était pessimiste. Puis finalement le soleil a été présent mais pas trop piquant.

Les petits ports touristiques sont endormis. Nous sommes retournés à Fornells (les distances ici sont ridicules), j’avais repéré un t-shirt…

Les tapas ravioli-soubressade- miel étaient délicieuses.

Une sieste à l’ombre. Obligé si l’on veut vivre à l’heure espagnole.

Puis à l’assaut du fort de Favaritx. Une petite heure de marche, et nous ne sentons pas le renfermé, nous avons bien senti le vent.

Là, nous sommes tout au bout de Mahon/Mao. Cette ville m’a enchantée hier soir.

Et nous avons tous les deux notre paire d’avarcas !


Philippe – mêmes tout.

Après un poil de pluie ce matin, le beau temps est de retour.

Aujourd’hui déambulations dans le NE de l’île, de petites stations en petits villages, tous blancs.

Nous devenons familiers des lieux, avons pris goût à notre sieste à l’ombre.

Là petit port de Castell et un paquebot de croisière passe, majestueux, dans un décor où il n’a rien à faire. Démesuré.

Nous prenons le ferry demain matin à 10h pour Palma puis Ibiza.

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