Lundi 6 juin 2022
Philippe – Casteltownbere – soleil/nuages
Ce matin nous avons quitté l’hôtel Ferhnill à
Clonakilty. Très bien, et surtout contrastant tellement avec le Ballinona House
de la veille.
Aujourd’hui la pluie nous a oubliés.
Baltimore : petit port presque sur la route
mais au bout d’une impasse, ou langue de terre. Très prisé en ce lundi de
Pentecôte.
L’endroit est charmant, les gens agréables comme
toujours. Même s’ils ont la fâcheuse habitude de me répondre, alors que je prends
mon meilleur accent pour les saluer : « you are french ? ».
Je ne comprends pas pourquoi.
La route vers la péninsule de Beara serpente dans
un paysage qui devient sauvage. La lumière est belle sur les montagnes
environnantes et les petits ports se suivent sans se rassembler.
Cette route limitée à 100km/h serait à 70 en France,
et avec un radar pour notre sécurité…
Ici rien de tout cela, simplement « SLOW »
sur la chaussée pour indiquer un passage dangereux. Le citoyen irlandais serait-il
moins infantilisé que le français ?
Deuxième très belle journée depuis le début de notre séjour,
avec juste la fraîcheur qu’il faut quand on sait que nos amis provençaux ont
chaud.
Le petit port de Baltimore est une belle surprise que l’on a
failli rater.
Etonnant, en ce jour férié les villes et villages touristiques
sont bondés et les autres déserts.
Soirée et nuit à Casteltownbere, ancien deuxième village de
pêche du pays.
Un B&B très confortable dans la rue principale. Peu de restos
ouverts mais nous trouvons quand même notre bonheur.
La lumière est belle, une bonne balade après le dîner. Les
façades colorées sont encore plus belles.
Mardi 7 juin 2022
Philippe – Pub dans Dingle
Ce matin, en route pour Dingle en passant par le
Healy Pass.
Le paysage sauvage évoque les Pyrénées et le port
de Pailhères par ses pentes peuplées d’énormes rochers en chaos.
La pluie fine joue avec nous, mais nous profitons
des éclaircies timides pour découvrir l’Irlande sous ses diverses facettes.
Bon, les phases de pluie sont longues et la route
aussi. La limitation de vitesse à 80 ou 100km/h sur ces routes étroites et détrempées
relève du tour de force. Les locaux ne sont pas intimidés, eux ils foncent.
Comment cela se passe t’il quand ils se retrouvent,
comme nous, bloqués par les brebis et agneaux qui broutent tranquillement le bas-côté
d’une route de 3 mètres de large sans bas-côté ?
L’irlandais au volant est pourtant calme quand le
touriste que je suis a fini son demi-tour (dans le mauvais sens).
Aujourd’hui jour humide.
Nous repassons par ce Healy Pass que j’aime tant. Si sauvage.
Bien venté aussi. Nous ne dérangeons pas les moutons qui paissent comme si nous
n’étions pas là. Certains ont des marques bleues, d’autres orange ou jaunes.
Une halte à Kenmare pour un café/scone avant d’attaquer l’anneau
du Kerry. Ville pleine de magasins pour touristes. Nous attendrons un peu pour
acheter ce que nous voulons rapporter.
L’anneau du Kerry est sans doute le lieu le plus fréquenté d’Irlande.
Les bus y sont nombreux. Heureusement la route le permet.
La mer est omniprésente. Les paysages sauvages et plus sages
alternent.
Puis la péninsule de Dingle, la dernière des trois. Plus
calme. Aussi belle.
Et nous revoilà à Dingle, et cette fois on s’y pose pour 2
nuits.
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