14 mai 2024

Grèce - Part two

 

 

12 mai – Philippe – 19h30 – Monemvassia – 24°

 

Grosse route aujourd’hui pour venir de Nauplie, petite station balnéaire pour athéniens (et nous) pleine de boutiques de souvenirs et de piétions qui circulent dans le centre ancien.

Une route qui empruntait beaucoup de bord de mer avec des aplombs vertigineux et des panoramas à couper le souffle.

Descente vers un minuscule port avec une famille locale sur la plage. Ils sont 6 et c’est tout pour cette plage de 150m de long.

Petit resto avec ses 4 tables et ses quelques clients qui dégustent un poisson en croute de sésame qui a l’air délicieux.

Le serveur perplexe devant l’addition qu’il me tend : 3,50€ pour deux cafés et une bouteille d’eau. On est loin du cours Mirabeau.

Aujourd’hui nous fêtons nos 17 ans de mariage avec une pic nic sur le parvis d’une église orthodoxe toute neuve qui surmonte une adorable presqu’ile.

Ce soir repas au resto qui se trouve de l’autre côté de la rue de notre hôtel, face à la mer.

Les jeunes partent en moto 1000cc sans aucun équipement de sécurité.

La route aujourd’hui nous a fait passer sur un plateau à 1000m d’altitude très vert et plein d’ombre, contrastant tellement avec les champs de cailloux traversés hier.

La lumière baisse, la température aussi, nous sortons dîner.

 

12 mai – Philippe – 19h05 - Balcon de notre chambre d’hôtel – 24°

 

Ce matin très beau temps pour visiter la presqu’ile de Monemvassia, sorte de St Paul de Vence grec avec ses petites rues labyrinthiques qui font mal aux pieds non chaussés par Nike.

Quelques maisons sont tombées et les pierres ne manquent pas.

Les porteurs munis d’une sorte de brouette bricolée sillonnent les petites rues en pente pleines de dénivelés avec les valises des touristes, les sacs de linge des nombreux hôtels ou divers matériaux.

Tout passe par eux qui ne risquent pas de voir leur travail disparaitre à cause de l’intelligence artificielle.

 

Guylaine – mes impressions

Le séjour à Nauplie, j’ai beaucoup apprécié. Une petite vieille ville, certes très touristique. L’ancienne capitale de la Grèce.

De belles boutiques d’artisanat local où je ne peux m’empêcher de rentrer.

J’ai trouvé des pistaches d’Egine bio pour Joan !

Et puis des sauts en voiture à Epidaure, Tolo, Ermioni, que des endroits charmants. Encore « hors saison » mais avec toujours des tavernes, des cafés.

J’apprécie la nourriture locale, les feuilles de vigne (le nom grec je ne l’ai pas retenu) sont bien meilleures que celles que l’on trouve en France, et les diverses bouchées à base de pâte filo, les gâteaux du matin très parfumés.

La façade de l’hôtel est sur une rue passante et pleine de terrasses animées, mais notre fenêtre donne sur une autre facette de la ville. Une rue plus petite habitée par les locaux qui se parlent d’une fenêtre à l’autre. Un air d’Italie, la Méditerranée quoi.

Nous quittons Nauplie pour Monemvassia le jour de notre anniversaire de mariage.

Nous faisons provision en vue d’un pic nic dans une boulangerie pâtisserie où l’on aurait envie de tout acheter et nous prenons la route qui longe le bord de mer, pas la plus directe, mais certainement la plus charmante.

La carte routière nous aide à repérer les petits ports et les villages/presqu’ile, et ils nous font de belles haltes.

Nous quittons un paysage aride pour prendre de l’altitude. La végétation change, la température baisse, et, en contrebas, quelquefois on voit la mer.

Un troupeau de chèvre se prélasse au bord de la route. Tout a changé en quelques minutes.

Puis nous redescendons vers Monemvassia.

La ville récente est quelconque, mais c’est la vieille petite ville fortifiée qui attire les touristes.

Une navette nous y emmène.

Une rue principale tout en montée et en dénivelés surprenants que les « brouettes » des porteurs passent sans difficultés. Un ballet de brouettes, aucun véhicule ne peut circuler, si petit soit-il.

Bien sûr c’est très touristique. En été ça doit même être insupportable.

Des boutiques, des tavernes.

Puis on redescend vers le chemin de ronde au bord des remparts. Des escaliers, des chemins improbables très en pente. Des chapelles et églises partout. De belles maisons en pierre et des maisons « tas de pierre ». Apparemment pas de contrainte de construction ou d’entretien pour un lieu pourtant si pittoresque.

De retour de cette balade très fréquentée nous allons en voiture plus au sud.

Je vois un jeune loup et n’en crois pas mes yeux. Marche arrière : il n’est plus là. Mais je sais que s’en était un.

Une ville bord de plage sans charme, mais il fait beau et j’ai pris mon maillot : à l’eau !

L’entrée dans l’eau n’est pas agréable car les rochers sont sournois, mais quand je peux nager, que c’est bon. Elle est parfaite cette eau, ça fait un bien fou.

Sur la route du retour, un garage automobile. Depuis notre départ d’Athènes avec la 3008 de location, nous devons tous les jours vérifier la pression du pneu avant droit qui se dégonfle tranquillement.

Deux mécanos entreprennent d’examiner la roue. Ils trouvent l’endroit où ça fuit et le réparent efficacement. Ouf, souci envolé. Ils sont étonnés par le billet qu’on leur laisse.

Les grecs sont vraiment serviables et sympathiques !

Aujourd’hui Gythio. La pluie nous attrape en début d’après-midi.

Un hôtel à l’écart, original, charmant. Une belle terrasse rien que pour nous. Nous espérons en profiter demain !

 

 

 

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