15 mai –
Philippe – 25° - Hôtel « the olive yard »
Très bien l’hôtel,
proche de Gythio.
Nous sommes
allés à Sparte, belle température, petit air.
Une rue
piétonne où les restos se marchent dessus, et puis… une petite ville quoi.
Ici les
motards, et les 2 roues en général ne connaissent pas le casque, ni les gants.
On peut se garer où l’on veut, les parkings sont gratuits. La circulation
ressemble à celle que l’on connaissait en France dans les années 70.
18 mai –
Philippe – Kalamata – 29°, temps lourd
Le vieux
quartier de Kalamata (capitale de l’olive).
Hier route
depuis Gythio. Gythio où l’on nous apportait un super petit dej dans un panier
et que nous prenions sur notre terrasse en compagnie du chat du coin, sans vis-à-vis,
un régal !
Route par
temps gris donc, repassés pas loin de Aréopoli, l’adorable petit village que
nous avions visité avant-hier avant notre tour du Magne (la Corse locale).
Cette région semble toujours ventée et encore plus lorsque l’on s’approche du
cap au sud. Difficile de rester stable pour faire une photo, et il vaut mieux
retirer ses lunettes avant que la bourrasque ne le fasse.
Donc, ce
temps gris rend les paysages un peu tristes, dommage.
Arrêt à Kardamili,
déjeuner puis balade dans le village. Et là nous tombons sous le charme d’un
concert : 3 musiciens (guitare, clavier, batterie) et une chanteuse. Le
batteur s’en donne à cœur joie, il est au-dessus du lot. Et les morceaux, de
notre époque (Stones, Bowie, Sting…) donnent envie de bouger.
Arrivés à
Kalamata. Hôtel 4 étoiles des années 80 avec baignoire bizarre, pour
rachitiques.
Pour le
dîner, les restos sont à touche touche, dîner agréable au bord de l’eau.
Voilà, le
contenu du carnet de voyage cette année n’est pas bien long.
Pourquoi ?
C’est moi
qui ai choisi la Grèce, avec l’accord de Philippe bien sûr, mais lui aurait
bien envisagé plutôt les îles grecques.
J’ai cru que
les îles étaient trop touristiques et moins authentiques que la Grèce
continentale. Nous sommes donc partis pour Athènes et le Péloponnèse.
Déjà, Athènes, bon… si on n’est pas fanas des vieilles pierres, ce qui est notre cas, la ville n’est pas enthousiasmante. Le Parthénon, nous l'avons vu de loin, avec l'impression qu'il y avait une fourmilière autour. Nous n'avons pas regretté de ne pas faire partie des fourmis.
Les
quartiers de Plaka et Monastiraki sont très agréables pour se balader, par leur
ambiance, leurs terrasses et leurs boutiques. Mais la ville, architecturalement, n’est pas belle.
Même dans les avenues « assez chic », il y a un manque total d’harmonie,
et les maisons à l’abandon sont légion.
Et, donc, le
Péloponnèse. Oui, il y a de belles choses à voir, des villages charmants. Les
villes de Nauplie et Kalamata sont agréables, les autres villes sans intérêt
aucun.
Je garde des
souvenirs agréables de certains villages (Karamyli, Epidaure, Aéropoli et d’autres),
et de coins perdus impromptus comme ce petit village sur une presqu’île avec une
église neuve et belle à son sommet. Des coins que l’on découvre en étant un peu
curieux.
Mais je m’étais
créé une carte postale grecque que je n’ai retrouvée que très ponctuellement.
Il y a
effectivement des moments en terrasses au bord de la mer où l’on resterait longtemps
à regarder l’horizon et écouter l’eau. A caresser ou donner un peu de notre
assiette aux chats omniprésents.
Mais entre
ces moments, beaucoup de route. Les distances ne sont pas grandes, mais les
routes étroites. Et le paysage souvent très sec, qui rappelle aussi la garrigue
ou le maquis, bref, ce que nous connaissons déjà.
Et surtout,
beaucoup de constructions inachevées, de villages aux maisons délabrées. La
crise a fait du dégât, c’est sûr.
Et des
villes comme Tripoli, Loutraki, où l’on peut se demander s’il est fait exprès
qu’elles soient aussi moches voire déprimantes.
Nous n’avons
pas visité les sites célèbres auprès desquels nous sommes passés, comme
Mycènes, Olympie, Corinthe. Sans être passionnés d’histoire ancienne, nous l’aurions
fait s’ils n’étaient pas envahis de cars de touristes qui nous ont découragés.
Un souvenir
très agréable : la cuisine grecque. Le yaourt grec est délicieux, tellement
différent de celui que l’on trouve dans nos supermarchés. La féta, les feuilles
de vigne, la moussaka, le poulpe, le poisson frais dont Philippe a fait une
cure, tout cela était très bon, et les prix plus que raisonnables.
Et la
gentillesse des grecs est là. Même si l’anglais n’est pas forcément parlé
partout, nous avons toujours été accueillis avec le sourire et avec attention.
Alors j’ose
dire que je me suis trompée de destination, même si je ne regrette pas notre
voyage.
Et, comme
pour enfoncer le clou, les baignades, agréables, m’ont laissé une otite en
souvenir.
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