17 juin 2024

Grèce part three et épilogue

 

15 mai – Philippe – 25° - Hôtel « the olive yard »

Très bien l’hôtel, proche de Gythio.

Nous sommes allés à Sparte, belle température, petit air.

Une rue piétonne où les restos se marchent dessus, et puis… une petite ville quoi.

Ici les motards, et les 2 roues en général ne connaissent pas le casque, ni les gants. On peut se garer où l’on veut, les parkings sont gratuits. La circulation ressemble à celle que l’on connaissait en France dans les années 70.

 

18 mai – Philippe – Kalamata – 29°, temps lourd

Le vieux quartier de Kalamata (capitale de l’olive).

Hier route depuis Gythio. Gythio où l’on nous apportait un super petit dej dans un panier et que nous prenions sur notre terrasse en compagnie du chat du coin, sans vis-à-vis, un régal !

Route par temps gris donc, repassés pas loin de Aréopoli, l’adorable petit village que nous avions visité avant-hier avant notre tour du Magne (la Corse locale). Cette région semble toujours ventée et encore plus lorsque l’on s’approche du cap au sud. Difficile de rester stable pour faire une photo, et il vaut mieux retirer ses lunettes avant que la bourrasque ne le fasse.

Donc, ce temps gris rend les paysages un peu tristes, dommage.

Arrêt à Kardamili, déjeuner puis balade dans le village. Et là nous tombons sous le charme d’un concert : 3 musiciens (guitare, clavier, batterie) et une chanteuse. Le batteur s’en donne à cœur joie, il est au-dessus du lot. Et les morceaux, de notre époque (Stones, Bowie, Sting…) donnent envie de bouger.

Arrivés à Kalamata. Hôtel 4 étoiles des années 80 avec baignoire bizarre, pour rachitiques.

Pour le dîner, les restos sont à touche touche, dîner agréable au bord de l’eau.


Voilà, le contenu du carnet de voyage cette année n’est pas bien long.

Pourquoi ?

C’est moi qui ai choisi la Grèce, avec l’accord de Philippe bien sûr, mais lui aurait bien envisagé plutôt les îles grecques.

J’ai cru que les îles étaient trop touristiques et moins authentiques que la Grèce continentale. Nous sommes donc partis pour Athènes et le Péloponnèse.

Déjà, Athènes, bon… si on n’est pas fanas des vieilles pierres, ce qui est notre cas, la ville n’est pas enthousiasmante. Le Parthénon, nous l'avons vu de loin, avec l'impression qu'il y avait une fourmilière autour. Nous n'avons pas regretté de ne pas faire partie des fourmis.

Les quartiers de Plaka et Monastiraki sont très agréables pour se balader, par leur ambiance, leurs terrasses et leurs boutiques. Mais la ville, architecturalement, n’est pas belle. Même dans les avenues « assez chic », il y a un manque total d’harmonie, et les maisons à l’abandon sont légion.

Et, donc, le Péloponnèse. Oui, il y a de belles choses à voir, des villages charmants. Les villes de Nauplie et Kalamata sont agréables, les autres villes sans intérêt aucun.

Je garde des souvenirs agréables de certains villages (Karamyli, Epidaure, Aéropoli et d’autres), et de coins perdus impromptus comme ce petit village sur une presqu’île avec une église neuve et belle à son sommet. Des coins que l’on découvre en étant un peu curieux.

Mais je m’étais créé une carte postale grecque que je n’ai retrouvée que très ponctuellement.

Il y a effectivement des moments en terrasses au bord de la mer où l’on resterait longtemps à regarder l’horizon et écouter l’eau. A caresser ou donner un peu de notre assiette aux chats omniprésents.

Mais entre ces moments, beaucoup de route. Les distances ne sont pas grandes, mais les routes étroites. Et le paysage souvent très sec, qui rappelle aussi la garrigue ou le maquis, bref, ce que nous connaissons déjà.

Et surtout, beaucoup de constructions inachevées, de villages aux maisons délabrées. La crise a fait du dégât, c’est sûr.

Et des villes comme Tripoli, Loutraki, où l’on peut se demander s’il est fait exprès qu’elles soient aussi moches voire déprimantes.

Nous n’avons pas visité les sites célèbres auprès desquels nous sommes passés, comme Mycènes, Olympie, Corinthe. Sans être passionnés d’histoire ancienne, nous l’aurions fait s’ils n’étaient pas envahis de cars de touristes qui nous ont découragés.

Un souvenir très agréable : la cuisine grecque. Le yaourt grec est délicieux, tellement différent de celui que l’on trouve dans nos supermarchés. La féta, les feuilles de vigne, la moussaka, le poulpe, le poisson frais dont Philippe a fait une cure, tout cela était très bon, et les prix plus que raisonnables.

Et la gentillesse des grecs est là. Même si l’anglais n’est pas forcément parlé partout, nous avons toujours été accueillis avec le sourire et avec attention.

Alors j’ose dire que je me suis trompée de destination, même si je ne regrette pas notre voyage.

Et, comme pour enfoncer le clou, les baignades, agréables, m’ont laissé une otite en souvenir.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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