23 déc. 2024

L'amour

 

L’amour, un mot si doux, si fort, et qui a tellement de significations différentes.

L’amour bien sûr pour la personne qui partage notre vie (ou avec qui on aimerait la partager, car hélas l’amour n’est pas toujours réciproque).

Cet amour qui est à la fois dans le cœur et dans le corps.

Cet amour qui peut bouleverser une vie quand il arrive brusquement, qui peut illuminer cette vie ou faire des dégâts.

Cet amour que l’on reconnait tout de suite aux changements qu’il provoque dans notre tête, dans notre corps.

Cet amour qui fait que d’un instant à l’autre on sent que la vie va être différente, qu’elle ne sera plus jamais la même.

Cet amour qui peut arriver si brutalement, l’amour « coup de foudre », ou qui peut se frayer tout doucement une place jusqu’à ce que l’on se rende à l’évidence, que l’on s’aperçoive que plus rien n’est pareil dans notre vie, qu’il y a un élément qui a complètement changé la donne.

Cet amour vrai, fou, que j’ai connu trois fois, et toujours sous la forme du coup de foudre.

Jean-Jacques, que je voyais dans les rues de Salon et qui me faisait littéralement craquer sans que je ne sache rien de lui. Jusqu’au jour où l’on s’est retrouvé face à face dans un bar, qu’il ne m’a pas quittée des yeux.

Et de ce jour j’ai cru à « l’amour de ma vie », celui qui dure toujours. Et qui au fond de mon cœur durera toujours puisque qu’il est le père de ce fils qui est ce que j’ai de plus cher.

Puis l’amour dévastateur, avec Loïc, 16 ans de moins que moi. Un amour qui a démarré sur les chapeaux de roues des deux côtés, avec des moments inoubliables. Et puis la raison qui prend le dessus, qui commence à empiéter sur mon amour.  La différence d’âge, l’idée que dans le temps ça ne pourrait pas durer, que tôt ou tard une plus jeune prendrait ma place, pourrait lui faire un enfant. J’ai tout cassé, brutalement, puis je l’ai regretté, même si, au fond, nous n’avions pas grand-chose en commun sinon cette passion irraisonnée.            J’en ai bavé, il a mis du temps à sortir de ma tête. Toujours la question « et si ça avait duré ? ».

Et celui que je n’espérais plus, quand, entourée d’amis chers et seuls pour la plupart, nous passions de bons moments. Quand la vie associative, culturelle, l’échange, ne me faisaient pas ressentir la solitude, mon fils toujours sous mon toit qui faisait que de l’amour était toujours là, sous une autre forme.

Et cet homme qui me séduit dès que je le vois. La première phrase qui me vient à l’esprit c’est « si ce n’est pas réciproque je vais avoir du mal ».

Et si lui a mis 3 ou 4 jours qui m’ont semblés une éternité pour me proposer que l’on se revoie, on s’est revu. Et 19 ans plus tard l’amour entre nous est toujours là, toujours aussi fort. Bien sûr, je parle de Philippe, celui qui donne du soleil à la deuxième partie de ma vie. Celui qui est toujours près de moi, dont je n’envisage pas l’absence, qui rend ma vie douce même dans les moments difficiles. Mon mari, mon compagnon, mon complice.

 

Et puis l’amour qu’un parent ressent pour son enfant.

Cet amour pour Joan qui remplit mon cœur. Qui le remplit depuis le jour de sa naissance.

Cet amour inconditionnel, ce besoin de toujours savoir qu’il va bien.

Cet amour qui fait que, dans des moments difficiles, ses paroles sont comme des pansements, comme du miel.

Cet amour qui a certainement été renforcé parce que la vie lui a enlevé son père et qu’une complicité s’est tissée entre nous deux, qui nous a aidés à surmonter la douleur, à la rendre plus douce.

Je crois bien qu’il est le seul à pouvoir me redonner le sourire en toutes circonstances.

Et, sans objectivité aucune, cette fierté d’avoir un fils comme lui, plein d’empathie, attentif aux autres, militant !

 

Et cette autre forme d’amour que je voue à certaines personnes de mon entourage, rares, mais qui sont plus que des Amis, aussi grand que soit le A.

Des personnes sans qui je n’imagine pas ma vie.

Des personnes qui sont, dans ma tête et dans mon cœur, des frères. Des frères choisis. Des frères que j’aime voir heureux.

Celui qui lira cela (l’autre ne sait pas allumer un ordi) se reconnaîtra.

Tant de choses partagées, bonheurs et malheurs. Tant de moments intenses. Tant de complicité. Et encore tant de projets à venir.

 

Comment peut-on vivre sans amour ?

 

 

 

 

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