L’amour, un mot si doux, si fort, et qui a tellement de
significations différentes.
L’amour bien sûr pour la personne qui partage notre vie (ou
avec qui on aimerait la partager, car hélas l’amour n’est pas toujours
réciproque).
Cet amour qui est à la fois dans le cœur et dans le corps.
Cet amour qui peut bouleverser une vie quand il arrive
brusquement, qui peut illuminer cette vie ou faire des dégâts.
Cet amour que l’on reconnait tout de suite aux changements
qu’il provoque dans notre tête, dans notre corps.
Cet amour qui fait que d’un instant à l’autre on sent que la
vie va être différente, qu’elle ne sera plus jamais la même.
Cet amour qui peut arriver si brutalement, l’amour « coup
de foudre », ou qui peut se frayer tout doucement une place jusqu’à ce que
l’on se rende à l’évidence, que l’on s’aperçoive que plus rien n’est pareil
dans notre vie, qu’il y a un élément qui a complètement changé la donne.
Cet amour vrai, fou, que j’ai connu trois fois, et toujours
sous la forme du coup de foudre.
Jean-Jacques, que je voyais dans les rues de Salon et qui me
faisait littéralement craquer sans que je ne sache rien de lui. Jusqu’au jour
où l’on s’est retrouvé face à face dans un bar, qu’il ne m’a pas quittée des
yeux.
Et de ce jour j’ai cru à « l’amour de ma vie »,
celui qui dure toujours. Et qui au fond de mon cœur durera toujours puisque
qu’il est le père de ce fils qui est ce que j’ai de plus cher.
Puis l’amour dévastateur, avec Loïc, 16 ans de moins que moi.
Un amour qui a démarré sur les chapeaux de roues des deux côtés, avec des
moments inoubliables. Et puis la raison qui prend le dessus, qui commence à
empiéter sur mon amour. La différence
d’âge, l’idée que dans le temps ça ne pourrait pas durer, que tôt ou tard une
plus jeune prendrait ma place, pourrait lui faire un enfant. J’ai tout cassé,
brutalement, puis je l’ai regretté, même si, au fond, nous n’avions pas
grand-chose en commun sinon cette passion irraisonnée. J’en ai bavé, il a mis du temps à
sortir de ma tête. Toujours la question « et si ça avait duré ? ».
Et celui que je n’espérais plus, quand, entourée d’amis chers
et seuls pour la plupart, nous passions de bons moments. Quand la vie
associative, culturelle, l’échange, ne me faisaient pas ressentir la solitude, mon
fils toujours sous mon toit qui faisait que de l’amour était toujours là, sous
une autre forme.
Et cet homme qui me séduit dès que je le vois. La première
phrase qui me vient à l’esprit c’est « si ce n’est pas réciproque je vais
avoir du mal ».
Et si lui a mis 3 ou 4 jours qui m’ont semblés une éternité
pour me proposer que l’on se revoie, on s’est revu. Et 19 ans plus tard l’amour
entre nous est toujours là, toujours aussi fort. Bien sûr, je parle de
Philippe, celui qui donne du soleil à la deuxième partie de ma vie. Celui qui
est toujours près de moi, dont je n’envisage pas l’absence, qui rend ma vie
douce même dans les moments difficiles. Mon mari, mon compagnon, mon complice.
Et puis l’amour qu’un parent ressent pour son enfant.
Cet amour pour Joan qui remplit mon cœur. Qui le remplit
depuis le jour de sa naissance.
Cet amour inconditionnel, ce besoin de toujours savoir qu’il
va bien.
Cet amour qui fait que, dans des moments difficiles, ses
paroles sont comme des pansements, comme du miel.
Cet amour qui a certainement été renforcé parce que la vie lui
a enlevé son père et qu’une complicité s’est tissée entre nous deux, qui nous a
aidés à surmonter la douleur, à la rendre plus douce.
Je crois bien qu’il est le seul à pouvoir me redonner le
sourire en toutes circonstances.
Et, sans objectivité aucune, cette fierté d’avoir un fils
comme lui, plein d’empathie, attentif aux autres, militant !
Et cette autre forme d’amour que je voue à certaines personnes
de mon entourage, rares, mais qui sont plus que des Amis, aussi grand que soit
le A.
Des personnes sans qui je n’imagine pas ma vie.
Des personnes qui sont, dans ma tête et dans mon cœur, des
frères. Des frères choisis. Des frères que j’aime voir heureux.
Celui qui lira cela (l’autre ne sait pas allumer un ordi) se
reconnaîtra.
Tant de choses partagées, bonheurs et malheurs. Tant de
moments intenses. Tant de complicité. Et encore tant de projets à venir.
Comment peut-on vivre sans amour ?
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